L'entrée de la ville.

Lily avait une fâcheuse manie. Oh oui, un défaut des plus agaçants. Elle était une éternelle sceptique. Il lui avait, par exemple, fallut un temps fou pour admettre l'existence de zombies. IL convient que dans ce genre de cas, son scepticisme s'apparentait plus à de la bêtise humaine. Mais malgré cela, ce défaut, cette petite tare de caractère était resté. Peut-être qu'aujourd'hui, cela allait la sauver.

Perplexe, un sourcil arqué, elle fixait le panneau d'entrée de Grenoble. Il était complètement défoncé, replié bizarrement de côté. Des morceaux manquaient, on aurait presque put croire qu'ils aient été arrachés avec des dents. Elle rit intérieurement en imaginant une bande de zombies affamés mâchouillés les bouts métalliques du panneau. Elle hésitait franchement à entrer. Des rumeurs disaient que la ville était effroyablement infesté. Elle serra les dents. Cela faisait une bonne dizaine de jours qu'elle errait, alternant campagnes et littoraux, les endroits les moins dangereux de nos jours. Elle ne supportait plus tout ça, le bleu de la mer, la verdure et les champs... Elle n'avait plus croisé âme qui vive, et ce sans chercher à la dévorer, depuis au moins deux bonnes semaines. elle devait retrouver un semblant de civilisation, et des visages rassurant. Elle s'était donc logiquement dirigé vers Grenoble, après tout ce qu'elle y avait vécu, tout ces gens qu'elle y avait croisé, quoi de plus ressourçant ? Elle avait marché, marché, sans répit, oubliant l'horrible existence des zombies, qui envahissaient chaque recoins du monde comme une portée de blattes envahiraient une maison. Et puis voilà, elle était de nouveau face à la triste réalité. Peut-être même qu'elle était déjà une futur morte, elle avait abandonné toute notion de sécurité tellement l'espoir la portait. Et maintenant, elle était là, sur le bas côté d'une route, à la vue de toute créature. Elle eut soudain l'impression d'être une petite enfant fragile, elle voulait retrouver l'aura rassurante d'un ami, d'un père, quelqu'un. Mais elle était inexorablement seule.

Elle se retourna vivement. Un craquement, elle venait d'entendre un craquement, étrangement sonore, qui plus est. C'était le moment ou jamais de voir si elle n'était pas trop rouillée. elle enjamba le muret bas et se dirigea vers la petite forêt qui longeait la route, et choisit un arbre, assez haut. elle entrepris son ascension, s'agrippant à l'écorce, y enfonçant ses ongles. Elle songea tristement qu'elle devrait refaire sa manucure, puis secoua vivement la tête. elle allait probablement se faire bouffer, qu'est ce qu'on en avait à faire, de ses doigts ? Elle se détestait, dans ces moments-là, toujours aussi lunatique. Elle accéléra la cadence, et s'installa sur une branche aux airs plutôt solides. Du haut de ce qu'elle pensait être un chêne, elle tentait d'apercevoir les menaces possibles des environs.

Elle scruta les environs, longuement, mais sans jamais rien n'apercevoir. Vide, complètement vide. Rien ni personne, pas de bestioles, encore moins d'hommes, et même pas de zombies sur qui se défouler. Elle allait devenir folle. Elle sauta de l'arbre, sans crier gare, comme si elle ne souhaitait rien de plus que de s'écraser le plus vite possible. Elle atterrit à genoux, dans un drôle de craquement. elle ne sourcilla même pas. Insensible à la douleur comme à la chaleur humaine. Elle enjamba de nouveau le petit muret, et pénétra sans hésitation dans la ville maudite. Si elle devait mourir, elle mourrait, point. Cela ne l'empêcherait surement pas d'avancer.

Il n'y avait pas un bruit, une véritable ville morte. Lily était tellement excédée, de ce silence, cette atmosphère, qu'elle aurait presque prier les zombies de l'attaquer. Si seulement elle avait su.

Elle avançait, en silence, consciente d'être épié. Elle n'avait pas d'arme, ou si peu, quelques couteaux, mais c'était tout. Elle s'en foutait. Ayant traversé la moitié d'une rue, elle arqua un sourcil. Pourquoi ne s'était elle toujours pas faite attaquée ? La situation n'était absolument pas claire. Elle avança lentement, et aperçu une petite supérette. Elle se rappela alors qu'elle était à la limite de crever de faim -encore un truc qui allait la rendre folle, et c'est une main sur l'estomac qu'elle s'y précipita.

Elle sortit un petit couteau de son étui, accroché à sa ceinture, et défonça à grand renfort de coups de pied la porte vitrée coulissante-mais qui ne coulissait plus depuis bien longtemps, sans électricité. Elle pénétra dans l'enceinte du magasin, sa ridicule arme blanche à la main. L'odeur lui sauta à la gorge. Une odeur de cadavre mêlée à celle de pourriture. Elle mis son foulard en cache-nez. Elle inspecta tout les rayons, à la recherche de macchabées, mort-vivants et tout autres fruits pourris. Un type décapité, ici. Il portait l'uniforme du magasin, sûrement le gérant. Elle se mit en quête de nourriture, espérant ne pas retrouver la tête entre les boites de conserves et les yaourts périmés. Elle ouvrit son sac et y fourra tranquillement ce dont elle avait besoin. Cinq ou six bouteilles d'eau d'un demi-litre chacune, des conserves en tout genre, raviolis, maïs, viandes. Et tout en faisant cela, elle réfléchissait. Les magasins sont pleins, et il n'y a personne de vivant ici. Mais logiquement, cela devrait dire qu'ils ont tous mutés en zombies, vu qu'il n'y a pas eu d'évacuation de la population. Mais alors, où sont-ils tous ? Auraient-ils migrés à la recherche de nourriture ? Elle baissa la tête, et fit craquer sa nuque, tendue.

Elle se rendit au rayons vêtements, et entreprit de se faire une tête à peu près potable. Cela lui rendrait le sourire. Elle se déshabilla entièrement, dévoilant son corps, ses formes, et toute ses cicatrices. Elle songea tristement qu'il n'y aurait plus jamais personne pour les voir. Elle s'observa un instant dans la glace, ses traits fins, ses cheveux roses relevés en chignon, ses hanches larges et ses jambes maigrelettes. Elle soupira, et entreprit de se trouver une tenue, errant nue dans le magasin. Elle se décida pour de la lingerie simple mais très colorée, à rayures vertes pommes et rouges vifs. Elle choisit un short marron pâle, des bottes en simili cuir d'un marron plus foncé, et un chemisier noir, légèrement transparent. Elle admira sa nouvelle tenue dans le miroir. Comme prévue, ses petites emplettes la faisaient rayonner. Elle en profita pour se recoiffer.

Elle commença à défaire son chignon, enlevant une par une les épingles qui le maintenait. Elle les tenait, pincés entre ses lèvres. Un craquement. Elle ne sursauta pas, et continua tranquillement de détacher ses cheveux. Elle enlève l'élastique et le glisse autour de son poignée. On cours vers elle. Cette chose émet un râle, a le souffle haletant de quelqu'un qui s'apprête à bouffer un steak après avoir passer quarante jours de jeûne dans le désert de Gobi. Lily commence à ôter le pic qui maintenait ses cheveux enroulés sur eux-même. La bête se rue sur elle. Elle se retourne d'un bon et lui plante le couteau qui se trouvait dans sa chevelure. en plein dans la tête, bien fait. se précipite sur ses anciens vêtements, y récupère le petit couteau attacher à sa ceinture. L'ouïe aux aguets, elle attends. La moindre erreur, et elle est morte.

Wollf était de nouveau entrain de survoler Grenoble lorsqu'il vit une chose qui piqua son attention...Il au bas mot une vingtaine de zombies qui se dirigeaient vers l'entrée d'une supérette à en croire les reste d'un panneau publicitaire.Apparemment la personne qu'il avait aperçu plutôt avait des problèmes.
Wollf regarda rapidement les environs et trouva une place où il pourrait se poser,il s'y dirigea mais avant il abattit le rassemblement de monstre ensuite il se posa sortit en prenant ses armes,il empoigna son fusil à pompe et couru jusqu'au bâtiment(ses mouvement était plus libre maintenant qu'il avait enlevé la combinaison anti-radiations).Le lieutenant ralluma sa lampe tactique et pénétra dans la supérette par la porte coulissante brisé à la recherche de survivant,il parcouru plusieurs mètres traversant divers rayon rempli de denrée en putréfaction avec une odeur de mort qui flottait dans l'air son masque ne pouvant tout absorbé,puis se disant que si l'inconnu décidait de se cacher il y'avait peut de chance qu'il le trouve il demanda donc en ayant le doigt sur la détente:

-Il y'a quelqu'un de vivant ici?

Elle les entendait arriver, ils allaient tous se ruer vers elle. Voilà où ils étaient tous passer, tapis dans l'ombre à attendre une proie. A l'attendre elle. Elle se rua en sens inverse, renversant les plus d'étagères possible derrière elle, histoire de les ralentir. Ils étaient plutôt lent, cela lui laissait une chance. La sortit était bloquée, elle ne pouvait que se réfugier dans la boutique. Elle se glissa sous une caisse, et entrepris d'arrêter de respirer. Plus un bruit, elle ne devait plus faire un bruit. Elle entendait leur râle, puis des bruits de sucions, et elle comprit : Ils étaient entrain de dévorer l'homme décapité. Ce pauvre gars lui avait probablement sauvé la vie. Enfin pour le moment, seulement. Elle se terra au fond de sa petite cavité, priant pour que les effluves très odorantes du magasin cachent son odeur. Elle entendit alors un bruit infernale, venant de l'extérieur, comme des coups de feu tirer en continue. Mais non, qu'elle était conne, c'était un hélicoptère ! Mais... impossible... Quelqu'un ? Elle entendit une voix humaine appeller. Le plus beau jours de ces derniers mois, elle était au bord des larmes. Puis elle se souvint que la horde de zombies étaient toujours là, surement prêt à bondir sur son sauveur. elle se décida à sortir de sa cachette, Son couteau fermement empoigné.

- Oui. Mais ils ne sont pas loin, pas loin du tout. A mon avis, ils attendent le bon moment pour pouvoir nous bouffer tout les deux. Vous suggérez quoi, sachant qu'ils ont déjà du investir votre hélico?

Elle parlait fort, et beaucoup, dans le but de faire bouger les zombies, et des les attirer vers elle. Elle se foutait de mourir, mais elle ne voulait pas que le même sort arrive à quelqu'un d'autre, surtout s'il était là par sa faute. Elle avait vu quelqu'un de sain, cela suffisait à son bonheur, maintenant sa plus grande force était qu'elle n'avait plus peur de rien.

- Oui. Mais ils ne sont pas loin, pas loin du tout. A mon avis, ils attendent le bon moment pour pouvoir nous bouffer tout les deux. Vous suggérez quoi, sachant qu'ils ont déjà du investir votre hélico?

Une jeune femme à en croire la voix.
Des craquements,des râles et multiples autres bruits plus que le magasin n'en ai connu depuis l'apocalypse.

-Investir l'hélicoptère oui si ils pouvaient traversé le champs des armes d'autodéfense...Mon plan j'ai bien un moyen de nous sortir de là tous les deux mais il va falloir que vous...Wollf tira une fois le bras du contaminé fut arraché,deux fois le zombie explosa...il va falloir que vous vous cachiez et que toute suite après avoir entendue l'explosion vous couriez me rejoindre dans la rue...au plus vite.

Wollf comptait sur le fait que les infectés assez sensible à lumière serait assez désorienté pour leurs permettre de fuir.
Le lieutenant attendis trente secondes puis il lança une grenade à l'opposé d'où était venu la voix et se planqua derrière une caisse.Il eut un flash lumineux suivit du bruit de l'explosion de la grenade tout de suite après il jailli de sa cachette vers la rue en tuant deux monstres sur son chemin et attendit que l'inconnu rapplique.

Elle se cacha. Une détonation, une explosion de lumière. Elle se rua hors de sa planque et se précipita vers l'extérieur, virevoltant entre les zombies désorientés. Elle débarqua à l'extérieur, et remercia l'inconnu d'un signe de tête. elle commença à le détailler, lorsqu'un cadavre tenta de lui sauter dessus. elle l'évita habilement, et lui planta un de ses couteaux dans la nuques. La bête laissa échapper un couinement suraigüe, et s'affala sur le sol.

Elle se mit à courir vers l'engin, sans trop réfléchir, blessant le maximum de zombies. Elle était presque arrivé à destination, lorsque trois zombies lui sautèrent dessus en même temps. ils avaient cru comprendre qu'elle était la plus faible et la plus facile à avoir des deux. Ils allaient comprendre à quel point ils faisaient erreur. Elle se laissa entrainer par terre et se recroquevilla sur elle-même, tandis qu'ils se rapprochaient dangereusement de ses points vitaux. D'un seul coup, elle leva violemment les deux bras, et deux têtes tombèrent. Elle avait récupérer deux petits coutelas caché contre ses chevilles, dans ses bottes, retenus par deux élastiques, et leur avait tranché la gorge. Ses yeux avaient pris comme un nouvel éclat, un éclat de folie. Elle planta ses armes dans l'abdomen de la troisième créature, et entreprit de la déchirer de haut en bas, la tranchant avec une violence démesurée.

Elle finit par se calmer, se rendant compte qu'elle ne pourrait jamais tous les affronter et que, de plus, son compagnon risquait de partir sans elle. elle se releva, et se rua dans l'hélicoptère. Elle était vivante.

L'inconnue était sorti plus rapidement que Wollf ne l'aurait cru mais temps mieux car les infectés se remettait plus vite que prévu,ils avaient faim et les deux survivants on réussi à les énervés la rue en était rempli la jeune fille détalla vers l'hélico,Wollf la suivait achevant les blessés.A trois mètres de leur moyen de fuir l'inconnue se fit attaquer par trois infectés le lieutenant allait l'aidé lorsque qu'il fut à son tour assailli,il les dézingua puis voyant que sa compagne avait la situation en main il alla dans l'hélicoptère et commença la mise en marche.Il allait décoller lorsque la demoiselle sauta plus qu'elle entra dans l'hélicoptère.

Wollf décolla aussitôt faisant feu de ses "chers" mitrailleuses puis après avoir atteint une attitude hors de portés des zombies Wollf largua deux de ses "joujoux".Les deux roquettes touchèrent terres et exposèrent atomisant les contaminés qui se trouvais en contrebats enfin Wollf mit le cap hors de Grenoble.

-Salut moi je m'appelle Wollf Darkside et vous?

Tandis que l'hélico grimpait dans les airs, Lily fixait la ville. La déflagration éradiquait avec force les contaminés. Elle soupira et se laissa tomber sur le sol, en sueur.Elle réalisa qu'elle avait abandonner la plupart de ses couteaux, et toute ses provisions, quelle idiote. Elle jura. Lily regarda de nouveau par le hublot, et reconnue la route par laquelle elle était entrée à Grenoble. Ils quittaient donc la ville. mais pour aller où ? Avait-il une planque sécurisé ? Était-il seul ? Les questions de bousculaient dans sa tête, elle ne savait pas par où commencer. Elle sortie le seul couteau qui lui restait, celui qu'elle gardait accroché à sa ceinture,e t le fit tourner entre ses mains.

"-Salut moi je m'appelle Wollf Darkside et vous?"

- Enchanté, Wollf Darkside. Je me prénomme Lily Kenneth. Vous avez de bons équipements, on dirait. Ils vous viennent d'où ? Et que faites vous par ici ? Il est rare de voir quelqu'un d'humain, seul, qui plus est.

Elle continuait de jouer avec son couteau, l'air plus froide que jamais. Il y avait bien longtemps qu'elle avait perdue la capacité de faire bonne figure et le savoir de la communication.

- Enchanté, Wollf Darkside. Je me prénomme Lily Kenneth. Vous avez de bons équipements, on dirait. Ils vous viennent d'où ? Et que faites vous par ici ? Il est rare de voir quelqu'un d'humain, seul, qui plus est.

Wollf pris son temps avant de répondre si il répondait à toute ses questions il était probable qu'elle prenne peur et qu'elle décide de se servir de son couteau ce qui ne serait bénéfique pour personne...finalement il décida de répondre en disant le minimum et lui en dira plus plus tard...peut-être:

-Je fais parti d'une organisation paramilitaire donc pour l'équipement ça résume.Ensuite ce que je fait ici pour l'instant vous n'avez pas à le savoir...et puis pour le fait que je sois seul vous l'êtes vous aussi non.

Wollf passa un instant à observé "Lily" jouer avec son couteau.Pouvait-il lui faire confiance?
Cette question le taraudait et puis il faudrait qu'il pense à la passer à la décontamination.

Le silence s'éternisait dans l'hélicoptère et il restait encore un bout de trajet à faire donc pour meubler le silence Wollf demanda:

-Vous savez jouer du couteau.Vous avez appris sa toute seule?

[Simple intro]

"Nous étions aux premiers jours de l'infection, et Inius Corporation sait pertinemment que le virus porte en lui un fort potentiel mutagène qui pouvait réagir de façon différente selon l'exposition à tel ou tel types d'environnement. La plupart du temps, les infectés de Grenoble se regroupent pour des raisons encore inconnues au sein même des centrales nucléaires. Peut-être que les mutations y étaient différentes du reste du monde..."