Portés Disparus...

A deux ou trois kilomètres de la ville se situait un camp... C'était un camp militaire envoyé ici pour analyser le terrain et voir ce qui y restait, s'il était "habitable". Quelques hommes furent envoyés en reconnaissance, quelques jours plus tard, ils n'étaient toujours pas revenus... L'homme qui gardait le camp, Sébastien commençait à s'inquiéter, il fut plusieurs rondes prêt du camp mais en vain...

-Bon sang... Mais où sont-ils donc passés? Je ne tiendrait pas ce camp seul éternellement... Heureusement que les infectés ne m'ont pas repéré, sinon, je serais déjà mort... Il faut que j'arrive à localiser mes coéquipiers!

Sébastien prépara son équipement:

-Un fusil d'assaut M16 équipé d'un silencieux (5 chargeurs).
-Un pistolet 9mm (3 chargeurs).
-Deux grenades à fragmentations.
-Un couteau de combat.
-Un gilet par-balle renforcé.

-Bon, je devrais être prêt avec tout ça! Voyons la carte des lieux!

Sébastien sortit sa carte et l'examina attentivement durant une dizaine de minutes faisant les différents points de ralliement en cas de retrouve de l'escouade, les différents points de fuites, et endroit où se cacher en cas de problème. Il regarda dehors, rien aux alentours, il retourna dans la tente, il mis tout l'armement du camp à l'intérieur avec un système de sécurité dont le code est 5781.

Il patrouilla une dernière fois dehors pour vérifier une quelconque attaque de zombie ou le retour de son équipe, mais rien... Pas un chat... Il installa quelques tourelles de sécurité et s'apprêta à partir lorsque soudain, un long bruit sourd arriva à ses oreilles. Il regarda le ciel et vit un hélico' foncer vers le sol, il devrait se cracher à environ 200m du camp, une distance raisonnable. Une explosion eut lieu, Sébastien fonça vers la zone accidentée, il vit deux hommes blessés et un autre (le pilote vu sa tenue) infecté. Sébastien saisie son 9mm et lui tira une balle en pleine tête.

-Hep vous deux, ça va? Rien de casser?

[HRP: C'est le tour à qui voudra poster, pas d'ordre précis pour le début^^]

Cela faisait maintenant plus de trois jours et Wollf n'était toujours pas infecté,ce fut un véritable soulagement.
A présent il survolait le Texas en direction de New-York mais avec assez de carburant pour parcourir le tier du chemin restant.
Il était à peine sortit de la ville qu'une fumé noir attira son regard,Wollf dirigea l'hélicoptère vers l'objet de sa curiosité et vit une épave d'hélicoptère avec à première vue trois hommes et un cadavre et quelque mettre plus loin un campement de l'armée.

Wollf fit deux tours des environs éliminant les grappes de zombie ici et là,puis enfin se posa entre le camp et l'épave.
Après avoir verrouiller l'hélico et pris son AK-101 modifier,il se dirigea vers les inconnues.
Deux d'entre eux avais un uniforme de l'armée sur le dos et un autre étant habillé un peu n'importe comment.
Tout en s'approchant d'eux Wollf enleva son casque.

Une fois à trois mètres il s'arrêta,pointa son arme et demanda:

-Humains ou infectés?

Au moins on savait à quoi s'attendre.

Tu parle d'une trouille bleu et d'une surprise totale...
Déjà, je n'aime pas trop prendre de l'altitude et m'éloigner de la terre ferme, surtout en montant dans un hélicoptère totalement inconnu qui arrive comme par miracle à Montigny-lès-Metz et qui atterit sur le toit d'un église, comme ça, sans raison et qui y reste une bonne journée...
C'est pas que quitter l'endroit ne me plaisait pas, surtout vu la quantité d'infecté qui y régnait mais je n'avais toujours pas retrouvé Max, ni Marie...
Mais bon, l'idée de partir pour chercher du renfort et revenir plus tard me tentait véritablement.
Avec une vraie arme et peut-être même des hommes, des militaires ou des flics à la rigueur, je pourrais avancer bien plus vite dans ma mission de les retrouver et de fouiller Metz et ses alentours à la recherche de survivants potentiels...
Si il y'a encore des gens vivants, du moins...
C'est ainsi que je m'équipai de tout mon barda, que je fis des provisions de masse, que je barricadais soigneusement l'appart' qui risquerait fort de devenir une tanière à zombis et que je me dirigeai d'un pas décidé vers l'église de St Jeanne-d'Arc.
Il n'y avait pas trop d'infecté sur le chemin, j'en attirais quelques-uns avec ma M14, ceux qui étaient les plus gênants, avant de les achever au couteau, d'une manière que je maitrisais encore passablement assez mal.
J'entrai dans la vaste nef que j'avais déjà explorée auparavant et je grimpai à l'échelle de corde suspendue qui servait à accéder au toit de l'ancien monument.
L'hélicoptère, un UH-58, un appareil d'assaut et de reco. à deux places était posé en plein centre du toit, son pilote était assis dans le siège du poste principal, comme endormi avec un pistolet dans la main droite...
Si il me prenait pour un infecté, j'étais pas dans la merde.
L'hélicoptère semblait mort, tout comme son pilote et ses modules de missile T.O.W. pointés vers moi.
Je m'approchai surement et doucement du pilote, d'une main, j'ouvris la porte de la cabine de son engin, de l'autre, je le secouais lentement, en me metant bien en évidence pour ne pas qu'il me prene pour un monstre.

- Eh, réveillez-vous gars... chuchotai-je au pilote endormi.
- Quoi... Eh ! T'approche pas ! hurla t-il dans mas direction en me braquant avec ce que j'avais pris pour un simple pistolet...

Il tenait en main un Dersert Eagle...
Et il semblait nerveux, sa main tremblait.
Le résultat de tout cela donnait une équation au résultat assez négatif pour mon espérance de vie...

- Recule ! T'est infecté ?!
- Non ! J'ai survécu ici pendant plusieurs mois et vous subitement, vous atterisez ici, comme si de rien n'était.

" HRP ""Je reprendrais demain, dsl de paralyser le Rp au pire effacer je reposterais"

[HRP: Bon, on continue, c'est lui qui m'a dit d'ignorer son post, à qui le tour?]

Capitaine Messages : 40 Date d'inscription : 07/12/2009

Le convoi de véhicules roulait depuis quelques heures, rien n’était en vue pour le moment. A part quelques zombies qui tentaient désespérément de tuer les humains, mais sans grand succès jusqu’à présent. John trouvait la situation bizarre, il contacta son lieutenant.

-Lieutenant Emmagan, vous êtes sûr que vous ne vous êtes pas trompé ?

La réponse fut immédiate.

-Certaine ! Les drones montrent bien une récente activité, au pire au tombera au minimum sur des survivants.

John espérait fortement que sa subalterne ne s’était pas tromper, il n’aimait pas les voyages de plusieurs heures que pour quelques broutilles de survivants. Une voix féminine se fit entendre dans la radio à bord du véhicule.

- Nos dernières images montrent une base militaire à seulement quelques kilomètres de la ville !

Le capitaine affichait un grand sourire de satisfaction sur son visage, cette femme était l’une des meilleures militaires qu’il avait pu voir de toute sa vie, elle était très compétente. Cependant, John n’afficha aucunes émotions lorsqu’il donna sa réponse.

-D’accord lieutenant.

Les véhicules ainsi que les chars venaient de quitter les ombres de quelques bâtiments, pour voir la fumée noire qui se dégageait à quelques kilomètres à l’ouest de leurs positions. Le convoi y fit route, John serrait de plus en plus son P90, il avait appris à l’aide de ses années de service que ce soit dans l’US. Army ou dans l’I.C. qu’il ne fallait jamais relâcher son attention.

Un homme arriva, il pointa son arme sur les trois hommes et il mentionna d'un ton méfiant:

-Humains ou infectés?

-Nous n'avons pas le temps de jouer, nous sommes humains, aidez moi à ramener ces deux accidentez s.v.p!

Sébastien et l'inconnu ramenèrent les deux rescapés de l'accident au camp. Ils les allongèrent à l'infirmerie, sur des lits aux draps blanc comme la neige. Puis Sébastien retourna à la tente principal, confiant la surveillance des blessés à l'inconnu. Il tenta de nouveau un contact radio, mais en vain. Il laissa un message automatique.

-Ici le sergent Sébastien Thiebaut, nous je suis seul avec un inconnu et deux blessés, au milieu de nul part, j'ai perdu le contact avec mes hommes. Nous avons un abris, des munitions et de la nourriture, quiconque pense pouvoir apporter son aide est le bienvenu, je répète...

Ce message passera en boucle jusque interruption du sergent. Sébastien retourna voir dans la tente infirmerie, l'inconnu était septique, assis sur une chaise, il ne bougeait pas, il restait là, avec un regard fixe. Quelques minutes passèrent, puis, des bruits de véhicules se faisaient entendre au loin, environ 500 mètres. Sébastien sortit dehors avec son fusil, il se mot en position, les tourelles de surveillance étaient en place. Sébastien regarda au loin avec ses jumelles, une dizaine de véhicule, au minimum.

-Bon sang, je ne pourrais jamais arrêter ça tous seul! J'espère qu'ils viennent en amis!

Sébastien resta silencieux, le fusil braqué, il attendait patiemment, avec à la fois excitation et stress. Ca faisait des jours qu'il n'avait pas vu un tel transport, que contenait-il? Des armes? Des véhicules d'assaut? Des munitions. Nous allons vite le savoir...

-Hum... Je n'ai peut-être pas assez de munition... Non, je n'ai pas assez de munitions, que faire? Attendre...

[HRP: Désolé de faire bouger Wollf, sinon je n'avais pas trop d'idée pour faire avancer le RP, je ne lui est rien fais faire de spécial.]

Capitaine Messages : 40 Date d'inscription : 07/12/2009

(HRP/ J'attends le post de wolf pour continuer, désolé pour le post uniquement HRP)

(HRP:Pas grave HRP)

Finalement ils étaient humains.Wollf amena avec l'aide du militaire les deux blessés dans une infirmerie de campagne,le soldat le laissa un instant que l'ex-milicien mit à profit pour examiner rapidement les deux hommes:

-Aucune blessure grave,aucune morsure ça va cela aurait put être pire.

Ensuite Wollf trouva une chaise pour s'assoir et il attendit pensant à une solution de rechange pour atteindre New-York.L'autre survivant arriva il y'eut un moment de silence puis ils entendirent un bruit rarement entendu depuis ces dernière années une colonne de véhicules arrivait le soldat sortit voir Wollf sur ses talons:

-Bon sang, je ne pourrais jamais arrêter ça tous seul! J'espère qu'ils viennent en amis!

Les deux hommes avait leurs armes braqués mais face à la colonne qui arrivait ça allait pas peser lourd.

-Hum... Je n'ai peut-être pas assez de munition... Non, je n'ai pas assez de munitions, que faire? Attendre...

-Surtout j'aurai jamais le temps de redémarrer l'helico...Apparemment c'est l'Inius corp. qui arrive...

Capitaine Messages : 40 Date d'inscription : 07/12/2009

Les formes de la base militaire commençaient à être bien distinctes. Selon ce que John savait des bases militaires, le genie installait souvent des tourelles automatiques pour défendre la base, le capitaine en avait déjà vu plusieurs en Irak ce qui permettaient souvent de repousser les assauts des insurgés. Il y en avait environ quatre, mais ils avaient été placé à la va-vite, John demanda au convoi de les contourner.

La radio captait toutes les transmissions à plusieurs kilomètres à la ronde, un message se fit entendre.

-Ici le sergent Sébastien Thiebaut, nous je suis seul avec un inconnu et deux blessés, au milieu de nul part, j'ai perdu le contact avec mes hommes. Nous avons un abris, des munitions et de la nourriture, quiconque pense pouvoir apporter son aide est le bienvenu, je répète...

Le membre de l’Inius Corp. ne prit pas la peine de répondre, ils étaient bientôt arrivés. Et maintenant, il savait qu’il y avait des militaires dans cette base. Le convoi s’arrêta devant ce qui semblait être la porte d’entrée ou l’accès principal, les chars visaient les deux silhouettes qui étaient à l’extérieur juste à côté d’eux. Un avait une tenue militaire et l’autre avec une tenue étrange elle semblait à la fois militaire et rebelle. John descendit du véhicule de tête suivit par tout le reste de ses hommes, les deux individus continuaient à braquer leurs armes sur eux. John allait faire le gentil et profitait un maximum de leurs confiances.

-Bonjour je suis le capitaine John Sheppard de l’Inius Corp., nous venons en ami !

Le militaire baissa son arme progressivement, il semblait avoir gobé les salades du capitaine, par contre l’autre ne broncha il continuait à pointer son arme vers John.

*-Encore un dur à cuire* pensa John

(HRP/ Voilà si vous aimez pas les rôles que je vous ai donnés, n'hésitez pas à me le dire par MP, mais je trouvais que ça fonctionnait assez bien^^)

(HRP: Moi je serais du genre à poser des questions AVANT de décliner mon arme, et je jugerais après. ^^ Mais bon pas grave, si tu pouvait éditer ce serais bien en revanche.^^ Un truc du genre, "aucuns des deux ne bougea" "encore des durs à cuir")

Le convoi arriva aux portes, Sébastien et son "partenaire" étaient sur leur garde, le Sergent avait remarqué que les tanks avaient leur canon pointés vers le campement, des obus de première qualité sans doute, vu les engins... Sébastien dit à Wollf de descendre (pour se mettre à couvert au cas où...). Le militaire, derrière ses sacs de sable dit:

-Qu'êtes vous venu faire ici? Je doute que l'Inius nous vienne en aide juste pour faire plaisir, vous chercher quelque chose, ou attendez quelque chose de notre part? Répondez!

Pendant 10 bonnes secondes, aucuns bruits ne se fut entendre, le Marine serrait son arme entre ses mains, maintenant, plus stressé que joyeux, il fit signe à Wollf de rejoindre les blessés pour voir leur états, une passe de tir ne les aideraient en aucuns cas, une balle perdue encore moins... Wolf activa une commande sur les tourelles, celle-ci tirèrent dans le sol et marquèrent une ligne de trous. Sébastien regarda la zone par une petite entrée de fusil.

-Répondez à ma question et vous pourrez franchir cette zone. Je ne pense pas que vous en aillez quelque chose à faire, mais nous avons deux blessés avec nous, et je ne veux en aucuns cas qu'il sois blessés, c'est mon devoir de soldat, je vous en prie!

Sébastien entra son fusil dans la fente prévu à cela, il attendait la réponse de l'homme en face. Quelques secondes passèrent lorsque soudainement, des bruits de courses et des cris/grognements se firent entendre au loin. Une horde d'infectés chargea, très grande, une bonne centaine.

-Attention! Baissez vous!

Un homme de l'Inius Corp se baissa, le sergent tira une rafale sur un zombie assez proche. Les tourelles se mirent chacune à viser un des quatre points coordinaux. Wollf alerté du tir sortit de la tente avec son arme.

-On discutera plus tard, je pense que c'est l'heure d'agir messieurs!

Sébastien ouvrit la porte et permit au convoi d'entrer, le militaire regarda le capitaine du convoi d'un air méfiant.

-Je vous fais confiance, pas de coup tordu hein? Comme je vous l'ai dis, j'ai deux blessé ic...

Avant que le marine puis terminer sa phrase, les zombies frappèrent les portes pour entrer, ils voulaient leurs viandes fraîches...

(HRP: Todd, si tu veux entrer en scéne, c'est quand tu veux. ^^)

Au sixième jour, Dieu créa l'Homme à Son image. Désormais, c'est à nous de tout comprendre.
Le juste... Le faux... Le bien... Le mal...
Le choix de nos actions réside en chacun de nous.
Alors, pourquoi certains choisissent le besoin de se dévouer à quelque chose de plus grand,
quand d'autres ne sont dirigés que par leur égoïsme, s'isolant dans leur propre monde ?
Certains cherchent l'amour, même superflu, quand d'autres sont motivés par la peur et la trahison.
Certains voient en leur choix une preuve de l'absence de Dieu, quand d'autres suivent le chemin d'une noble destinée.
Mais au final, le bien, le mal, le juste ou le faux ... Ce que nous choisissons n'est jamais ce dont nous avons besoin.
C'est ça, l'ultime farce cosmique, le vrai cadeau que Dieu a laissé derrière lui.

* Mon nom est Todd. Avant, j'étais comme vous, humain. Je respirais de l'air, je mangeais du pain, je buvais de l'eau. Et puis j'ai contracté ce virus, et là tout a changé. Ma question est, pourquoi ? Pourquoi moi j'ai subit cette transformation, et pas vous ? Avez-vous mérité plus que moi de subsister, de survivre ? Non, je ne crois pas. Il y a de cela quelques mois encore, nous étions tous égaux. Nous polluions de la même manière, nous participions de façon égale à la dégradation progressive de l'environnement. Et puis voilà que du jour au lendemain, l'homme cesse de massacrer sa planète à petit feu, pour nous massacrer nous, zombies. Pourquoi ? Pourquoi vous méritez plus que nous de vivre ? Est-ce parce que nous sommes primitifs, moins intelligents, moins développés ? Ou est-ce parce que nous chassons les humains pour nous nourrir ?
Votre évolution, votre développement, c'est ce qui a failli vous tuer. Vous avez tué, massacré des centaines de milliers d'animaux pour vous nourrir, et ça ne vous a jamais dérangé. C'est ce que vous êtes, c'est ce que vous avez été, et c'est ce que nous serons toujours: des animaux. Et les animaux se tuent entre eux, c'est dans l'ordre des choses ! Nous méritons tous le droit d'exister. Mais vous, vous voulez nous exterminer. Vous ne voulez pas respecter la chaîne alimentaire, vous voulez la supplanter. Je ne suis pas d'accord. Alors si je veux vivre, avec mes semblables, je dois frapper le premier. Je vous trouverais tous, un après l'autre, petits militaires et agents de l'Inius Corps, je vais vous trouver. Et ensuite, je vais vous tuer. Bestialement, violemment, douloureusement. Vous pensez que la Terre est devenue un enfer ? Relativisez la chose, vous n'avez encore rien vu ... *

Todd ouvrit les yeux, il était couché dans une chambre d'hôtel sur un matelas miteux. Il regarda autour de lui et vit un cadavre humain déchiqueté, son repas de la veille sans nul doute. Sa mémoire commençait à faiblir, il ne pouvait se concentrer que sur l'instant présent. Il avait rêvé ce discours, il avait rêvé le hurler dans un mégaphone devant un camp militaire. C'est une chose horrible, quand vous êtes vivant dans un corps mort. L'infecté sortit de l'hôtel, se déplaçant toujours de façon animale, le dos courbé, les mains prêtes à griffer avec leurs lames bien aiguisées. Il s'était approché de ce quartier de New York, Deathtown, car il avait lu une affiche qui invitait les survivants à s'y rendre. Ils y seraient accueillis, nourris, bien traités, etc.

Todd se dirigea vers ce qui était devait être autrefois un parc. Il y avait des arbres morts, de l'herbe sèche, et des zombies qui erraient à la recherche de nourritures. Il monta sur une dune de terre, et regarde autour de lui. Des dizaines, non peut être même des centaines d'infectés autour de lui. Ils cherchaient en vain de la nourriture, ils ne savaient pas où aller.

* Est-ce que c'est ce que je veux ? *

* Bien sur que c'est ce que tu veux, appelle les, ordonne leur de te suivre. Tu mèneras cette sanglante bataille vers une victoire certaine. *

* Et si je refuse ? *

* Et si tu ne pouvais pas refuser ? *

* Tu étais une âme dans un couteau rasoir, et tu étais ce que j'avais de plus cher. Je te prenais pour mon ami, je pensais que tu voulais m'aider. *

* Tu ne comprends toujours pas qu'il n'y a plus de marche arrière possible, le rêve bleu c'est terminé Todd. Tu ne le comprends pas, mais je suis toujours là pour t'aider. *

* Non, tu veux me tuer, tu es l'infection qui me ronge, tout ce que tu veux c'est ... c'est ... *

* C'est te remplacer ? *

* ... Oui. *

* C'est fait. Nous ne faisons plus qu'un. Nous sommes Todd ... Je suis Todd. *

Si l'âme humaine de Todd était toujours présente, la maladie gagnait du terrain sur elle tous les jours. Bientôt il disparaitrait totalement.

Toujours debout au sommet de sa dune, Todd poussa un hurlement, un râle animal. Il capta alors l'attention des dizaines de zombies qui étaient autour de lui. Sa pensée, son langage humain, se transformait en un langage bestial, primitif, une fois sortie de sa bouche. Les zombies commencèrent à devenir de plus en plus excités, ils se mirent à crier à leur tour. C'était comme un message qu'on venait de passer, et qui devait être transmis à tous les zombies de Deathtown.

Quelques minutes plus tard, une grosse centaine de zombies étaient réunis devant le campement de ce quartier. Ils criaient, grognaient. Devant eux, Todd, le chef de la meute, le leader naturel.

* Tuez les tous, pas de quartier, pas de pitié. POUR LA VICTOIRE !!! *

A nouveau, c'était bien des grognements et des râles qui sortaient de sa bouche, même s'il pensait encore en langage humain. Les zombies se mirent à courir vers le campement, Todd avec eux. Très vite, les premiers tirs vinrent terrasser quelques infectés. Les militaires savaient viser, mais leurs tourelles de défense étaient de loin les plus efficaces. Les morts vivant tombaient rapidement, mais leur nombre faisait leur force. Les premiers arrivèrent aux portes du campement, tandis que Todd et d'autres étaient encore en train d'approcher. Le leader sentit alors une balle le traverser de part en part, tirée d'une tourelle. Il s'arrêta net, et tomba au sol. Il porta sa main gantée de lames à son torse, et regardait le sang tacher sa peau. Mais non, ça n'allait pas suffire, il en faudrait davantage pour le tuer. Il se releva, furieux, et se précipita à une vitesse fulgurante vers les portes du campement.

Les zombies avaient beau marteler la lourde porte avec leurs bras, leur force était bien insuffisante pour en venir à bout. En revanche, celle de Todd avait déjà fait ses preuves. S'il parvenait à soulever un être humain d'un seul bras, il devait pouvoir fragiliser cette porte. Il enleva ses gants meurtriers, prit une profonde inspiration, et frappa un grand coup. Le métal s'enfonça légèrement, toute la porte trembla l'espace d'une seconde ou deux. Il se prépara à asséner un nouveau coup.

* Attends *

* Quoi ? *

* Si tu ouvres la porte, tu seras le premier dans leur ligne de mire, et cette fois le nombre de balles pourra te tuer. Si tu veux avancer dans cette bataille, il va te falloir sacrifier nos amis. Arrache les gonds, et laisse les autres achever d'ouvrir la porte. *

* Je peux encaisser les balles, ils vont tous mourir si je fais ce que tu dis *

* Ils doivent mourir pour que toi tu puisses entrer. Tu peux encaisser quelques balles mais pas tout ce qui t'attend derrière cette porte. Tu n'est pas immortel. *

Todd s'approcha du côté de la porte, et frappa un coup sec avec son poing pour arracher un des gonds. Il donna ensuite un nouveau coup puissant dans la porte, pour enfoncer encore davantage le métal. Cette fois ci la porte trembla tellement qu'on devinait qu'une nouvelle série de coups dans ce genre en viendrait à bout. Todd s'écarta, et donna le signal aux autres infectés. Ces derniers prirent un léger élan, et se ruèrent tous, aussi nombreux que possible et en même temps, sur la porte. Cette dernière fut arrachée de son dernier gond, et céda.

La confusion qui s'en suivit était de toute beauté. Au programme, feux d'artifice, cris, sang et douleur. Todd s'aperçut trop tard qu'il n'avait pas remis ses gants ornés de lames, et décida de les abandonner pour ne pas risquer de se faire tuer. Il profita du bordel sans nom généré par l'attaque des infectés pour entrer dans le campement. Il se cacha, et attendit la fin des coups de feu. Les zombies tombaient comme des mouches, par dizaines, alors que seul un militaire ou deux avaient du être mordus.

Et finalement, après quelques bruyantes et sanglantes minutes, le silence et le calme revinrent. Un lourd nuage de fumée planait sur le campement, et le sol était jonché de cadavres d'infectés. Une belle victoire en somme pour les militaires ... A un détail près évidemment.

Le silence régnait depuis 5 ou 6 minutes à peine, que déjà un cri humain vint le briser. Le cri résonna dans tout le campement, et indiquait une chose: quelqu'un venait d'être attaqué, et cela devait être assez douloureux pour faire hurler la victime. Militaires et agents de l'Inius Corp n'étaient pas encore tirés d'affaire. Quelque part dans le campement, Todd rôdait ... Et il avait bien l'intention de prendre ses proies à partie, une par une, pour les éliminer.

Capitaine Messages : 40 Date d'inscription : 07/12/2009

-Je vous fais confiance, pas de coup tordu hein? Comme je vous l'ai dis, j'ai deux blessé ic...

John avait gagné sa confiance peut-être en abuserais t-il plus tard, mais pour l’instant toute son attention se porter sur les zombies frappant à la porte d’entrée principale. Le capitaine avait ordonné à ses hommes de se mettre en position, car la porte allait bientôt céder. Celle-ci céda, les zombies courraient vers les humains réclamant du sang et de la chair fraîche. Tout les zombies avaient éradiqué, que un membre de l’I.C. avait été mordu au bras gauche.
John se dirigea vers lui, il regarda sa plaie. Elle était bien profonde et on voyait les traces de dents de l’infecté. Le soldat était à terre, le capitaine se baissa à sa hauteur puis commença à parler :

-Deux choix s’offrent à toi, soit tu sers de cobaye soit …

Le capitaine sortit son Desert Eagle et le chargea.

- Tu meurs, que choisis-tu ?

D’une mine sinistre, il répondit :

-Je préfère encore mourir !

Une balle en pleine tête l’accompagna dans son dernier souffle, John savait qu’être un cobaye de l’I.C. n’était pas souhaitable.

Le membre de l’organisation se releva pour voir le sergent militaire qui tirait une drôle de gueule, peut-être trouvait-il ça stupide de tuer des hommes qu’on commandait. Il n’y fit pas attention et demanda à trois de ses hommes de parcourir le camp à la recherche d’infectés survivants. Quelques minutes, un cri d’humain résonna dans le campement et bien sûr plus de contacts radios avec le groupe envoyé en reconnaissance. Tous les humains survivants étaient rassemblés auprès des véhicules et des chars, John en profita pour faire son annonce :

- On se divise par groupe de trois pour fouiller plus rapidement la base, restez en contact radio permanent, je veux une quinzaine d’hommes qui restent auprès des véhicules et ne vous dispersez pas ! Sergent, vous pouvez soit choisir d’explorer votre base soit resté ici !

Le capitaine choisit deux de ses meilleurs hommes pour fouiller le camp militaire. Ils partirent explorés la base, John était avec son fidèle P90 près à rallonger son tableau de chasse. Cela faisait quelques minutes qu’ils étaient à suivre des traces de pas n’appartenant pas à des militaires ni à des membres de l’organisation. Le contact radio avait été perdu avec deux équipes. Le groupe arriva dans l’ombre d’un grand bâtiment, la nuit commençait à tomber, il faisait presque noir. Un bruit se fit entendre derrière eux puis devant, l’infecté si s’en était bien un courrait sacrément vite. John dit discrètement à ses hommes :

- Nous ne sommes pas seul !

(Hpr/ Todd, je suis paré pour notre petit combat, tu peux tuer un de mes hommes si tu le souhaites mais ne fini pas le combat tout de suite. Les autres n'intervenaient pas dans notre combat s'il vous plait)

(HRP: Todd, magnifique RP, c'est digne de ta réputation.)

Le capitaine dt d'un ton haut et fort:

-On se divise par groupe de trois pour fouiller plus rapidement la base, restez en contact radio permanent, je veux une quinzaine d’hommes qui restent auprès des véhicules et ne vous dispersez pas! Sergent, vous pouvez soit choisir d’explorer votre base soit rester ici!

-Ca ira merci. Vous n'avez aucuns ordres à me donner, je me débrouillerais très bien tout seul. Si jamais je vois quelconque geste louche de votre part, une de mes balles ira se loger dans votre tête.

Sébastien chargea son arme, il retourna ensuite vers l'armurerie du camp, il tapa le code: 5781. Il rangea son fusil M16 et son 9mm pour y laisser place a un SCAR 16 à canon allongé et un magnum de gros calibre. Il chargea ses armes et sortit de la tente. Il ordonna aux tourelles de passer en mode nocturne pour mieux repérer l'ennemi, il avança lentement en surveillant ses arrières pour ne pas être attaquer par surprise.

La nuit était noir, un noir effrayant et peu rassurant, soudain, quelque chose bougea dans un coin, Sébastien dégaina son magnum, et dit d'un ton sec: Identification! Mais pas de réponse... Il tira une balle sur la chose... Ce n'était qu'un gros rat...

Le sergent avança un peu plus loin et pu y voir la dépouille d'un homme de L'Inius Corp, ce cadavre était équipé d'un sniper et de quelques chargeurs, un équipement très sophistiqué. Sébastien prit l'arme et accrocha son SCAR sur son dos, il chargea un de ces petits conteneurs de munitions qu'on appel chargeur dans la fente de l'arme. Très légère, et pourtant avait l'air d'être terriblement efficace...

-Une balle comme ça ne pardonne pas... Peu importe, ne baissons pas notre garde...

Le militaire avança pas à pas, au bout de deux minutes, il tomba sur un groupe de trois hommes (dont le capitaine) et de l'infécté en question, il se mit en position prêt à tirer avec son sniper...

(HRP: Ne t'inquiète pas, je ne ferais rien qui perturbera ton combat, je vais tirer une seule balle, mais elle le loupera lors de l'un de ses mouvements.)

A peine l'Inius corp. était arrivé que les "zombies" attaquaient en masse.
La porte céda déversant une marée de chairs putride sur les humains,les balles fusèrent aussitôt déchiquetant tout.
Ces infectés ne devait pas avoir muté car ils moururent aussi rapidement qu'ils étaient venus.
Il y'eu un blessé il était des forces de l'Inius donc pas grave d'ailleurs il mourut de la main de son capitaine.Les survivants se rassemblait autour des véhicules le capitaine donna ses ordres:

- On se divise par groupe de trois pour fouiller plus rapidement la base, restez en contact radio permanent, je veux une quinzaine d’hommes qui restent auprès des véhicules et ne vous dispersez pas ! Sergent, vous pouvez soit choisir d’explorer votre base soit resté ici !

-Ca ira merci. Vous n'avez aucuns ordres à me donner, je me débrouillerais très bien tout seul. Si jamais je vois quelconque geste louche de votre part, une de mes balles ira se loger dans votre tête.

-Tiens il m'as oublié...tant mieux.

Alors que les soldats se dispersaient Wollf fit le tour de camps cherchant du carburant et récupérant ici et là des munitions sur les cadavres de l'Inius,il n'en trouva pas.Le milicien se tourna donc vers le convoi:

-'Doivent avoir du carburant là dedans...mais 15 soldats on va pas s'amuser à les tuer...quoi que...

Alors que sa décision prisent il allait passer à l'action un bruits se fit entendre derrière lui.
Il se retourna au même moment que les gardes du convoi pour voir un pan de mur,le bruit venait de derrière,constatant que s'était foutu pour l'instant Wollf alla voir et il vit...un infecté très très bizarre qui allait attaqué le capitaine et deux de ses hommes avec un peu plus loin le sergent visant le malade au sniper.
Le "terroriste" trouva une caisse et s'y assit arme prête attendant le dénouement du combat.

La mort, c'est un peu comme la connerie.
Le mort, lui, il ne sait pas qu'il est mort
Ce sont les autres qui sont tristes.
Le con, c'est pareil...

Lorsqu'il arpentait les couloirs du campement, Todd décimait en quelques coups à peine les militaires isolés qu'il croisait. La plupart du temps il leur arrachait les cordes vocales d'un geste bestial et sanglant, avant d'avaler le tout pour se nourrir. Il satisfaisait ainsi sa faim de sang et de chaire fraîche, et surtout il empêchait ses victimes de hurler, révélant ainsi sa position. Mais si l'infecté voulait attirer les plus gros poisson dans son piège, il n'avait pas le choix.
Au détour d'un corridor, il attrapa un militaire et le jeta dans une des pièces environnantes. Il s'approcha de lui, et lui envoya un crochet si violent qu'il lui arracha une bonne dizaine de dents au passage. Mais Todd ne s'arrêta pas là, il releva sa victime, et lui enfonça son poing si violemment dans le ventre, qu'il traversa le corps du malheureux. C'est là que ce dernier poussa un hurlement si fort, si profond, que tout le campement était informé qu'une menace était toujours présente.

Il suffisait maintenant pour l'infecté d'attendre, dans le silence, un silence pesant. Le problème quand on ne fait rien, qu'on est silencieux, invisible, inexistant, c'est que notre cerveau nous envoi des bribes de souvenirs, même les plus inutiles. C'est pour ça qu'il est très dur de ne rien penser pendant plus de deux ou trois secondes. Essayez de ne penser à rien, le vide total, vous verrez qu'il vous est impossible de ne pas être rattrapé par une pensée, même une simple phrase du genre " Ah merde mais là je pense que je ne dois pas penser "

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2 ans dans le passé ...

" Nous sommes tous connectés, joins ensemble par un fil invisible. Infini en son potentiel, mais en apparence si fragile. Et pourtant, même reliés, nous sommes plus ou moins solitaires. Nous sommes des vases vides destinées à être remplis par des possibilités infinies. Nous sommes un assortiment de pensées, de croyances. Nous sommes une collection de souvenirs disjoints et d'expériences.

Est-ce que je peux être moi sans ces choses ? Est-ce que vous pouvez être vous ?

Et si ce fil invisible qui nous maintien ensemble devait casser, se couper ... qu'arriverait-il ensuite ? Qu'adviendrait-il des millions d'âmes solitaires et déconnectées ? C'est là que réside la grande quête de nos vies. Nous devons trouver, nous devons nous connecter ... pour survivre, pour continuer le combat. Ainsi nos cœurs seront purs, et nos pensées sur la même longueur d'onde.
Nous sommes tous Un seul humain, capable de réparer notre monde fragile, et de créer un univers fait de possibilités infinies. "

La dizaine d'invités présents autour de la grande table se mit à applaudir ce discours très profond. Théodore recevait ses amis avec sa femme ce soir. Cette dernière se leva ensuite pour sortir une belle dinde du four, et la poser sur la table. Elle tendit un couteau à son mari, lequel se fit un plaisir de le prendre, commençant déjà à envisager la façon dont il allait découper cette volaille rôtie et appétissante. Après quelques minutes de découpage, de service, tout le monde était attablé et prêt à manger. Théodore se leva à nouveau, son verre de vin à la main.

" Mes amis, je porte un toast à l'amitié. Vous savez tous que vous pourrez toujours compter sur moi, et je suis sincèrement convaincu que c'est réciproque. A l'amitié ! "

Tout le monde était d'accord, Théodore avait toujours été un bon ami, serviable, et ils seraient toujours là pour lui. Du moins, c'est ce qu'ils lui faisaient miroiter. Tout le monde répondit en cœur

- A l'amitié !

Ensemble, ils buvèrent une gorgée de vin. Ils scellaient le pacte de l'amitié.

Un mois et quelques années plus tard, le virus passa par là, et plus personne n'était là pour honorer ce contrat.

~~~~~~~~~~~~~

Todd revint à la réalité lorsqu'il entendit des bruits de pas non loin de sa position. Il se colla contre un mur, tapis dans l'ombre. Trois hommes passèrent à côté de lui, sans le voir. Mais les trois agents se stoppèrent net, celui qui s'apparentait à être le chef fut le premier à remarquer que quelque chose n'allait pas. Todd s'écarta du mur, causant un léger bruit qui fit se retourner le capitaine Sheppard. Mais l'ombre lui permettait de se déplacer sans être vu, et avec sa vitesse, il avait un avantage certain sur les trois hommes. Il fit un nouveau bruit, devant eux cette fois-ci.

- Nous ne sommes pas seul !

Brillante déduction Sherlock Holmes. Le silence qui s'en suivit était pesant, plus aucun bruit, rien du tout, pendant de longues et lourdes secondes. Soudain, un des hommes du capitaine put sentir un souffle chaud dans sa nuque, il se retourna instinctivement mais les cartes étaient déjà jouées pour lui. Todd lui brisa le cou en lui arrachant la chaire à coup de griffes. Les deux autres eurent une seconde ou deux de latence avant de réaliser que celui qu'il recherchait était à moins d'un mètre d'eux. L'infecté attrapa l'autre soldat et le mit devant lui, pour empêcher John de lui tirer dessus. Il le tenait fermement, passant son bras autour de son cou. Todd avait un plan bien précis en tête, de façon symbolique, il voulait battre le chef militaire. Et ce combat il le voulait à la loyale. Il tenta de faire comprendre la chose, en sortant le pistolet de l'étui du militaire qu'il tenait en otage, et en le jetant par terre. Il poussa quelques grognements pour faire savoir qu'il voulait faire passer un message. Finalement, il relâcha le militaire et l'envoya s'assommer contre le pan de mur qui séparait l'infecté et le capitaine du reste du campement. Todd marcha lentement autour de John, il attendait que ce dernier montre qu'il avait compris, qu'il jette ses armes à feu, et qu'il se batte à coups de poings et de couteaux s'il le fallait.

Plusieurs autres personnes arrivèrent autour de l'infecté et du capitaine de l'Inius, et eux comprirent tout de suite, il y allait là avoir un duel au sommet entre deux chefs. C'était le moment de s'asseoir et d'admirer le spectacle. Ils interviendraient si Sheppard se trouvait en danger de mort, Todd allait devoir fuir rapidement une fois le combat terminé.

Capitaine Messages : 40 Date d'inscription : 07/12/2009

L’infecté était dorénavant sur eux, il avait déjà tué un de ses hommes et maintenait le deuxième en otage. Le zombie avait un comportement bizarre, il avait sortit le pistolet du membre de l’I.C. qui était dans ses bras et l’avait lancé à terre poussant des grognements bizarres. John comprit vite ce qu’il allait se passer, un combat au corps à corps et pas des moindres.

Le capitaine hésitait à mettre ses lunettes thermiques, la nuit se faisait toujours tombante, mais des personnes arrivèrent et éclairèrent la scène avec leurs lampes- torches. L’infecté tournait autour de lui, celui-ci avait un comportement primitif comme dans la savane avec les lions tournant autour de leurs proies. John hésitait encore à lâcher ses armes, car il avait vu l’œuvre des grandes griffes de l’infecté sur un de ses hommes. Il se résigna quand même à laisser tomber son P90 et désangla le holster de sa ceinture et le posa par terre. Il avait tout de même gardé son couteau de combat si la bataille se finissait mal, ce serait en dernier recours. L’infecté continuait à tourner autour de sa proie en lançant parfois des grognements de provocation, John le comprit vite. Lui aussi aller lançait une provocation pour voir comment réagirait le zombie :

-Tu devrais vraiment penser à aller à la manucure pour ces affreuses griffes, petit !

L’infecté arrêta de tourner et commença à jouer avec ses griffes. John ne savait pas s’il avait pris la bonne décision en lançant cette provocation ni même en acceptant ce combat d’ailleurs. Le capitaine privilégia une position défensive pour parer à toutes éventualités de son adversaire, il espérait que toutes ses années de boxe américaine et d’entrainement n’auront pas servis à rien.

(HRP/ Bon todd , j'espère que ça te va, je te MP pour décider du dénouement)

Le sergent était posté à environ 50 mètres avec son sniper. il regardait la scène se passer à travers sa lunette nocturne... La créature avait littéralement exterminé le premier des trois hommes, d'une manière très sanglante... Il lui restait toujours quelques bout de chair et du sang coulant sur sa main... Il attrapa subitement le deuxième il lui fit une légère blessure au cou sans faire attention, le militaire cru que s'en était fini pour l'homme en otage, mais non, pas pour l'instant... Celui-ci fut projeté contre un mur et tomba immédiatement dans les vap'... Sébastien ne voyait pas bien à cause de la petite distance sans compter la nuit noir qui les entourés. Il se mit en position, l'oeil à la lunette, prêt à tirer en cas de pépin. Il apperçut l'infecté pousser des grognement et des hurlement tout en rodant autour du capitaine.

-Hum... Aurais-je au moins l'occasion de connaitre son nom avant qu'il ne se fasse déchiqueter? OU je le laisse pourir ici? Après tout, c'est un ennemi à la base...

-Hum... Non, je ne vais pas le laisser là, c'est un humain avant tout, et pas une de ces saloperies d'infecté...

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A ces mots le sergent se rappela de la fille qu'il aimait, il y à quelques semaines, il voulut la sauver, mais il arriva trop tard... Celle-ci était encore un peu prêt humaine quand Sébastien arriva chez elle, elle lui sauta dans les bras lui disant qu'elle ne savait pas ce qui lui arrivait...

-Sébastien! S'il te plait! Aide moi! Je ne sais pas ce qui m'arrive!

-Julie?! Qu'est ce qui t'arrive?! Ne me dit pas que tu a était mordu toi aussi?!

-Je... Je... Ahh...

La jeune fille tomba au sol, raide morte, sans le rester... Elle se releva, elle était devenu l'une de ces créature et attaqua le marine. Elle réussi à l'atteindre et de ses dents le mordre, mais heureusement pour Sébastien, la morsure ne traversa pas le gilet par-balle dont il était équipé. Il dût lui tirer une balle en pleine tête...

-Je t'aime...

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A ce moment, il revint à lui, en entendant un grognement qui lui fit froid dans le dos, un grognement de mort. Le capitaine jeta ses armes après quelques minutes, mais garda le couteau rangé dans son étui au cas où... Il lui lança une provocation:

-Tu devrais vraiment penser à aller à la manucure pour ces affreuses griffes, petit!

La bête semblait amusé, elle se prépara, le sergent ajusta son angle de tir...

(HRP: Todd j'ai repris ton style "souvenir", ça ne te gène pas?)

Comme toujours, cette épaisse paire de lunette qui lui avait été offerte par l'air force en deux mille quatre... Cette cigarette à la bouche qui n'est même pas allumée, ce bloc-note dans les mains, la radio sur le siège à côté de lui et ce fameux pistolet qui à fait tomber bien des zombies... Et des humains...
Kol saisit le combiné de la radio et se mit à émettre sur une onde totalement sécurisée par satellite de l'Inius Corp.
Cette même voix grave et calme pût s'entendre à vingt kilomètres à la ronde.

"Capitaine Sheppard, Rapport."

Le dernier à avoir mis plus de cinq minutes à répondre à ce message dans le but d'une mission s'était rapidement retrouver en spécimen d'expérimentation pour le groupement de la recherche. Il n'y avait rien d'autre à dire, la voie des airs était encore la plus sûre... Mais pour combien de temps encore? Kol attendait dans son hélicoptère de combat patiemment.

Capitaine Messages : 40 Date d'inscription : 07/12/2009

Le zombie était droit devant John, celui-ci devait attendre une bonne opportunité pour attaquer le capitaine. Tout à coup, une voix se fit entendre dans l’oreillette :

"Capitaine Sheppard, Rapport."

Le membre de l’Inius Corp. eut tout juste le temps d’appuyer sur le bouton de réponse de cette dernière que l’infecté était déjà sur lui. John fit un saut en arrière pour l’esquiver, mais il était trop tard son adversaire lui assena un coup d’avant-bras qui le fit volé un mètre plus loin. John était à terre, il n’avait jamais une telle puissance de frappe chez ces monstres.

L’infecté sauta en sa direction peut-être pour l’achever, le capitaine roula sur le côté et à l’aide de ses deux jambes fit une pression sur le torse de l’autre individu pour l’envoyer tombait un peu plus loin. John se releva, il n’avait rien de très grave, il répondit immédiatement et rapidement à son interlocuteur, Daru Kol :

-Ici Sheppard, nous sommes dans un camp militaire à trois kilomètres de Deathtown, je suis en face d’un infecté d’une forme très étrange…

John n’eut pas le temps de finir sa phrase que son adversaire était déjà debout et fonçait droit sur lui, il esquiva les poings et les griffes de celui-ci tout en donnant des coups dans le torse et à la tête du zombie qui semblait rien ressentir. L’infecté cogna le capitaine à la tête ce qui le fit reculer de deux, trois pas tout en crachant du sang. Le zombie étant peut-être attiré par l’odeur et la couleur du sang sauta sur lui en le plaquant au sol, il s’apprêtait à le mordre. John ressentit à ce moment-là, un sentiment qu’il n’avait plus eu depuis longtemps, la peur de mourir. Un coup de feu fit détourner la tête aux deux individus vers le sergent militaire qui venait de tirer. Le capitaine en profita pour repousser la créature et enchaîna avec deux coups de poings à la tête une fois relevé, le monstre recula de quelques pas.

- Je ne te laisserais pas gagner !

Le membre de l’I.C saisit son couteau de combat à la ceinture, le prit dans une main et le mit devant lui.

-Allez viens ! Je t’attends !!, cria t’il dans une rage indéfinissable.

(HRP/Todd, au lieu d'éditer je préfère poster pour répondre en même temps à Daru)

Nous avons la responsabilité d'utiliser ce que Dieu nous a donné.
Pour aider les gens, pour faire vraiment la différence.
Mon père a toujours fait les choix les plus dur pour le Bien le plus bénéfique,
Il y croyait et moi aussi j'y crois.
No enfants le méritent, ils méritent un meilleur futur.
Un futur où ils n'auront pas à affronter seuls leurs peurs,
Mais où ils pourront regarder à travers l'obscurité et trouver de l'espoir.
Je vous mets au défi d'inspirer l'exemple, de vous battre peu importe le prix.
Parce que le monde est malade, il nous glisse entre les doigts, échappe à notre contrôle.
Mais nous pouvons aider, avec notre aide nous pouvons guérir.
Avec notre amour, notre compassion et avec notre force, nous pouvons guérir.
Mettons de côté nos différences, et embrassons nos objectifs communs.
Faisons le pour nos enfants,
Montrons leur tous exactement ce dont nous sommes capables.

Theodore Smith, alias Todd

-Tu devrais vraiment penser à aller à la manucure pour ces affreuses griffes, petit !

* Je vais te montrer de quoi je suis capable pauvre humain insignifiant. Je vais faire de ce sol froid et humide ton tombeau pour l'éternité. Les vers rongeront ta peau bien avant que le lever du soleil ne vienne réchauffer la mienne, aussi froide que la glace. Demain matin tu ne seras plus que le souvenir d'un homme froid, dur, impitoyable et détestable, alors que moi je récolterais la gloire et l'admiration parmi les tiens. On me craindra, on me fichera sur tous les dossiers informatiques. Je serais considéré comme l'infecté à abattre de toute urgence. Le mieux pour toi serait de partir tout de suite, peut être que je ne chercherais pas à te retrouver. Je ne te poursuivrais pas. Mais maintenant que tu as jeté ton arme, maintenant que tu as accepté ce duel, je vais te traquer. Je vais te retrouver, partout où tu iras. Et je te tuerais. Ma chasse comme ici, maintenant. *

Dans sa tête, ses paroles étaient claires, mais John lui ne pouvait percevoir que des grognements qui pour lui n'avaient aucun sens. Todd faisait crisser ses griffes, il jouait avec, tel un taureau qui armait ses jambes, paré à charger sa cible. Il suffisait maintenant d'attendre le moment opportun pour attaquer, pour avoir le dessus dès le début. C'est là que John mit sa main à son oreille. Il pensait à autre chose, sans doute lui avait ont glissé un message dans son oreillette, peut importe. Ce moment de distraction était parfait. Todd fonça droit sur le capitaine de l'Inius Corp. Ce dernier tenta d'esquiver en sautant un peu en arrière, mais il restait à portée. L'infecté tendit son avant bras et l'envoyer frapper l'humain en plein torse. John vola un mètre plus loin, au sol.
Todd avait une force supérieur à la normale dans tous ses membres, ses bras venaient de le montrer à John, et maintenant ses jambes confirmeraient les hypothèses faites par les gens qui observaient la scène. Il prit appuie sur ses genoux et fit un bond d'au moins trois mètres de haut, projetant de s'écraser sur l'humain et ainsi l'achever. Mais Sheppard roula sur le côté. Au moment où Todd toucha le sol, levant un léger voile de poussière, les deux jambes de l'humain vinrent s'écraser contre lui. Déséquilibré, l'infecté tomba plus loin sous l'effet du coup porté.

Ni une ni deux, Todd se releva. Il s'approcha de John et tenta de le frapper à maintes reprises, coups de poings, coups de griffes, tout était esquivé ou paré. S'il était plus fort, l'infecté n'avait pas de réflexes, et il ne pouvait pas esquiver les coups de John. Il pouvait juste encaisser, mais ça il était plutôt doué pour le faire. Finalement Todd pu placé un coup de poing en pleine face. Un coup puissant qui fit reculer Sheppard, qui cracha une gerbe de sang. Ce liquide rouge ... Cette odeur fraîche et rosée ... C'était de l'or pour un infecté. Il se rua sur sa victime, prêt à le mordre, à lui arracher des lambeaux de chaire. Il plaqua John au sol, et sortit déjà ses crocs.
Soudain, une détonation. La balle vint se loger dans le flanc de Todd et le traversa de part en part pour ressortir de l'autre côté. Il tomba sur le côté. Mais encore, il se releva. John n'attendit pas, il lui envoya un duo de coup de poing en pleine tête qui firent reculer l'infecté.

- Je ne te laisserais pas gagner !

* Tu triches pauvre lâche. Si tes précieux compagnons n'étaient pas là tu serais déjà mort, tu n'as aucune chance seul contre moi. L'issue de ce combat est déjà scellée. *

John sortit son couteau de combat, il était prêt à en découdre. Il vociféra à l'attention de son adversaire

- Allez viens ! Je t’attends !

A ce moment, Todd grogna quelque chose qui pouvait être compris par un humain, dans son esprit il voulait traiter le capitaine de pauvre fou, et curieusement cela donna quelque chose de compréhensible.

" Groaref-auvre, Fou !!! GROAAAR "

Il avança pas à pas vers John, lequel recula, préférant attendre une attaque plus rapide pour esquiver et donner un coup de couteau. Mais non, Todd ne foncerait plus tête baissé. Il évita les coups de couteaux que Sheppard faisait devant lui pour le dissuader d'avancer davantage. Et finalement, l'infecté accéléra. Il se courba tellement qu'il passa sous le couteau du capitaine, pour lui attraper une jambe et le faire tomber. Il profita pour le griffer au niveau du tibia en même temps. Il ne laissa pas à John le temps de souffrir, il le saisit par le col, et le leva face à lui. Il arma son poing, et au moment de lui asséner un coup qui aurait pu être fatal, il sentit le métal froid d'une lame lui déchirer la chaire. John venait de le poignarder entre la poitrine et l'estomac. Todd reposa lentement l'humain, et recula d'un pas, les yeux fixés sur le couteau. Avait-il mal ? Aucune idée, comment ressentir de la souffrance si notre corps est mort ? Les seuls signaux qui parvenaient encore à son cerveaux lui permettaient de se déplacer et de manger. Alors ressentir de la douleur était-il possible ?

Il poussa alors un rugissement bestial qui déchira le silence et l'obscurité de la nuit. Il arracha d'un geste bref le couteau, et l'envoya se loger dans l'épaule du capitaine Sheppard. Ce fut rapide, non calculé, non réfléchi, mais ça arriva. Todd gardait encore l'intelligence des humains, et cela faisait de lui un infecté redoutable. Il posa sa main à l'endroit de sa plaie, et regarda le sang lui tâcher la peau. Une sensation étrange parcouru alors l'ensemble de son corps. Dans sa tête, sa maladie semblait lui projeter ce qui se passait à l'intérieur de son corps. C'était comme des cellules verdâtre, un virus, qui devenaient plus nombreuses encore parmi les cellules saines.

Todd lâcha un hurlement alors que ses vêtements commencèrent à se déchirer. La maladie progressait rapidement, et elle procédait maintenant à l'étape suivante de sa progression dans le corps hôte. Ses bras grossirent à vue d'œil, ses cheveux tombèrent tandis que ses yeux semblaient se vider de toute couleur. Il ne s'arrêtait plus de crier, non il n'avait pas mal, mais c'était une réaction animale et humaine, il avait peur de ce qu'il ne comprenait pas.

Après une ou deux minutes la transformation était achevée, il regarda autour de lui en respirant fort, de façon saccadée, avant de commencer à courir à une vitesse surhumaine. Il s'enfonça le plus vite possible dans la nuit noir, pour échapper aux humains qui l'encerclaient de plus en plus.

L'hélicoptère toujours en plein ciel est enveloppé peu à peu d'un fin halo lumineux qui parvient à percer la brume épaisse qui donne naissance de manière sporadique à quelques goutes d'eau, ce brin de soleil pénètre la cabine de l'appareil et force le Général Daru Kol à sortir de sa poche pectorale une épaisse paire de lunette de soleil qu'il déplie et pose soigneusement d'un geste progressif sur ses oreilles... Il pencha légèrement la tête comme pour observer le sol en pleine effervescence...

Le Général Daru Kol était l'un des rares survivants de l'armée de départ d'Inius Corporation. Il avait été rapidement nommer par la plupart des dirigeants des états comme le "Messie" qui était censé délivrer leurs peuples du mal... Il avait donner ses ordres lors de la chute de Paris, Lyon, Marseille, New-York, Los Angeles, Sydney, Berlin, Moscou, et bien d'autres villes qui ont succomber aux forces du mal. Contrairement à ce que l'on pourrait croire de cet officier, il casse le schéma typique des grands stratèges qui restent à l'arrière à élaborer de gigantesque charter où programmer l'ordre de passage de la boucherie. Kol adapte sa stratégie en temps réel et sur le front, cela a des avantages et des inconvénients. Plusieurs bip sonore indique à Daru que des soldats en bas sont morts, au lieu d'être parfaitement affolé il fouille ses poches et en sort un paquet de cigarette et un briquet, il porte l'une de ses fines cigarettes à sa bouche et l'allume.

"Pilote, vous déployez sur-le-champ le treuil."

"Mais monsieur!"

"C'est un ordre, avait il dit en pointant son "Red 9" sur la tête du Pilote qui était parfaitement conscient du geste de Kol."

Un bruit strident ce fit entendre et le mécanisme sur le droite laissant une corde et son connecteur à vis dans la cabine arrière. Amplement satisfait Kol s'équipa d'une façon étrange, un matériel qui n'était pas du tout de l'Inius Corporation, mais après tout sa phrase maitresse étant "Faisons preuve d'adaptation" il n'est guère étonnant de le voir ainsi... Il avait enfiler une cagoule noire sur laquelle il plaça un casque simple en bande textile qui soutient une visions infra-rouge, nocturne et jumelle le tout dans le même globe oculaire unique. Le buste lui avait été vêtu dans une combinaison noire très moulante rappelant de façon flagrante les accoutrements des anciens services spéciaux lors des opérations, de même pour le bas, en armement, le célèbre "Red 9" de Kol accrocher dans un holster qui se fond dans la combinaison au niveau de la cuisse, un couteau parfaitement équilibré au niveau du pectoraux droit, et dans le dos collé au plus près du corps une mitrailleuse de modèle inconnu. Aucun bout de peau ne dépasse, Kol est méconnaissable et paré au combat.

Dans un geste technique précis et rapide il accroche son harnais qui se situe à sa ceinture le connecteur à vis et ainsi donc la corde du treuil, il recule de quelques pas et se met à courir en direction du vide d'où il réalise un parfait saut de l'ange. Kol prépare quelque chose il n'y à pas de doute... D'autant plus qu'à mi-chemin du sol, il fixe étrangement l'hélicoptère.

Le vent fouette Kol et le charrie en tout sens pourtant le soldat ne dévie pas et ne bouge pas d'un poil, voyant le toit de l'immeuble arriver il effectue un mouvement de rotation sur lui même et présente ses pieds lorsque la corde bloque subitement l'arrêtant ainsi progressivement vers la terre ferme.

Une fois les pieds au sol, Kol observa le ciel et fouilla dans sa poche, il sortit un objet fin avec un bouton unique il le pressa, aucun bruit ne fusa mais des flammes jaillirent dans le ciel. Malencontreux accident pour cet hélicoptère...

De façon très professionnelle il désactiva sa liaison de communication avec l'Inius Corpotation, notamment Randy, mais il conserva celle des alentours pour être sûr de ne pas être détecté, la discrétion était de rigueur pour cette opération, et le Général n'était vraiment pas loin de son objectif principal, le secondaire étant de tuer toutes formes de vies dans ce secteur y compris les soldats de l'Inius Coporation, il ne laisse jamais de preuve en général...

Kol pris son élan et sauta de toit en toit afin de rejoindre l'avenue centrale de la ville, sur un toit, discrètement, il fixa l'horizon prêt à saisir la moindre occasion...

Kol devait trouver cet infecté coûte que coûte il en aller de la science, de son avenir, le salut de l'humanité mais surtout une opportunité inestimable pour Kol.

Un combat violent et surtout rapide eut lieu, le sergent n'eut pas le temps de tout suivre mais vu la créature agir d'un comportement bizarre, elle poussa différent hurlement puis se contracta sur elle-même. D'un seul coup ses bras augmentèrent de volume de façon phénoménal, ses cheveux tombèrent au sol, ses yeux devinrent blanc, un blanc effrayant et vide de tout sentiments... Puis elle détala en courant vers la nuit, dans l'obscurité la plus total...

Le sergent resta fixe et méfiant quelques secondes avant de s'apercevoir que le capitaine John Sheppard était au sol, mal en point. Il fonça vers lui à vitesse maximum. Il le releva doucement en faisant attention à ses blessures, elle étaient situés à plusieurs endroit du corps certaine profondes d'autres non. Il l'emmena avec peine à la tente des premiers secours, les deux autres blessés avaient disparu... Tans pis, le capitaine était le blessé prioritaire, Sébastien nettoya sa peau des divers déchets qui s'y était incorporé, il lui injecta un peu de morphine, le désinfecta puis ajouta quelques bandages.

Il le regarda et lui dit:

-Et bien, il s'en est fallu de peu, il est trop rapide pour un humain, ne tentez plus ce genre de chose capitaine.

-Je ne vous apprécie pas spécialement mais je ne peux pas laisser un humain en situation de danger, je sauverais même mon pire ennemi des griffes d'un infecté.

Le capitaine ne dit rien, il se contentait de regarder le marine.

-J'ai posé vos armes sur le lit d'à côté, tout y est, j'ai nettoyé le couteau, on ne sais jamais.

-Je vous laisse là, si vous avez besoin de quelque chose niveau médicament, j'ai mis ici, sur cette chaise une trousse de soin très complète, vous y trouverez ce que vous chercherez.

-Maintenant je dois vous laisser, je dois retrouver mes deux blessés, faire l'état de la situation du camp, tout réparer, enfin bon, j'ai du boulot, j'espère que je peux compter sur vos hommes pour veiller à la sécurité du camp.

-Bon, il faut que j'y aille. Le soleil se lève...

Le militaire sort de la tente, tout le monde le regarde en silence, il leva son arme et chargea d'un simple mouvement puis la rangea sur son dos. Il donna différente instructions aux hommes, certains bronchèrent et refusèrent d'obéir mais d'autre écoutaient les ordres (le capitaine étant en soins).

La réparation se fit assez rapidement, tout était terminé dans les alentours de midi. Le sergent distribua divers plateaux de repas, mais encore une fois, certains bronchèrent et ne mangeaient que leurs rations de l'Inius Corp.

-Bon, une nouvelle journée de plus à survivre, que va t-il se passer aujourd'hui...?

-Mais où est donc passé cet inconnu de l'hélico'...? Est-il mort...?

Le combat avait été rapide il a vite tourné à l'avantage de l'infecté.
Une fois qu'il eut mit le capitaine à terre le "zombie" se transforma ou plutôt muta mais n'étant pas complétement abruti comme la plupart de ses congénères il se rendit compte que il n'avait aucune chance à combattre alors il se barra.

Le sergent alla secourir le capitaine et l'ex-milicien lui retourna sur ses pas vers les véhicules de l'Inius corp. toujours autant surveillé même plus.

Ayant laisser passer une occasion en or.Wollf se retourna passa la porte défoncé du camp,alla vérifier l'isolement de son hélicoptère,il changea son arme contre son M3 puis partit en direction de la ville toujours à la recherche de carburant...

Dans un saut bien placé, le Général déguisé dans cet accoutrement des forces spéciales de l'Inius Corporation -Qui n'est reconnaissable que par le signe léger de l'image de marque d'I.C sur le bras- il attérit sur le sol goudronné, il se releva lentement et tourna la tête de gauche à droite comme pour vérifier si aucune voiture ne passe sur cette gigantesque avenue "Bedford".

Le calme total, cela pouvait presque être reposant, mais la situation ne permet aucun repos ou répit même de courte durée pour Kol après tout il était sur le point de toucher au but, toutes ses années donner à la science lui avait enfin ouvert le secret qu'il convoite tant, et il était désormais plus que temps de s'en accaparer avant qu'un autre le fasse. Par précaution, il avait appris par cœur la marche à suivre et avait supprimer de façon définitive ses notes, y compris ceux qui ont participé à la rédaction.

Il devait être visible des morts-vivants pour être sûr de tomber sur le bon, cet être qui avait pris d'assaut il y a plusieurs minutes le camp de base humain où se trouve l'un des capitaines de l'Inius Coporation qui n'a même pas idée de ce qui est en train de se tramer.

Il entame une courte marche vers le "Store" une vieille droguerie délabrée qui avait due être fracturée lors des émeutes au début de la crise. Daru se souvient d'absolument tout... Les émeutes, les villes qui tombent unes à unes... Les premiers cas...

Tout le monde avait gagner ou perdu dans cette catastrophe, Kol lui avait tout gagner... Le pouvoir, l'argent, le respect, la science, les cicatrices sur son visage et d'autres choses qu'il vaut mieux ne pas savoir... Aussi bien pour sa sécurité que pour celle des autres...

C'est alors qu'en poussant la porte pendante du magasin que ses muscles se convulsèrent et qu'il fut agiter de tremblement, avec son calme légendaire il se ressaisit et sortit de sa ceinture une seringue qu'il s'injecta aussitôt dans l'avant bras, tout redevins aussitôt normal... Il entra donc dans le magasin et fût amplement satisfait de ce qu'il trouva, après quelques minutes passé il en ressortit et saisit sur sa ceinture toujours quelques grenades qu'il envoya dans le magasin.

Une seconde, deux secondes, trois secondes...

Une détonation impressionnante se fit entendre, elle avait surement due être entendue à plusieurs kilomètres à la ronde, ou Miles à la ronde puisque nous sommes aux États-Unis. Kol en fût certain lorsque des cris abjectes furent pousser au loin, amplement satisfait il savait maintenant que les morts-vivants se rapprochent de lui, en espérant par contre que les humains resteraient dans leurs coins à tenter vainement de sauver un reste d'humanité.

Le calendrier Inca l'avait prédit... L'apocalypse en 2012, mais Kol plus pragmatique avait clairement dit

"En 2012? Enfin bon ils sont pas arriver à prévoir qu'il ce feraient massacrer par les Conquistadors."

Toujours sur la route, il continue de tourner la tête de temps à autres de gauche à droite, en plein mouvement, sa tête resta fixer vers le droite.

Ils était trois, deux Zombies banals et l'autre "Raptor", avec une précision inhumaine Kol fit feu avec son Red 9 en pleine tête des deux zombies qui étaient pourtant à distance considérable. Le Raptor quand à lui, se déplace bien trop vite pour être abattu si simplement. Le Raptor effectue un saut magnifique au dessus de la tête de Daru pour le surprendre, mais celui-ci à déjà dégainer son couteau et lui à asséner un coup de tibia en pleine tête... Quelque chose n'était pas normal chez Kol... Comment aurait t-il pût se déplacer aussi vite qu'un Raptor?

Effrayé, la bête se ressaisit avant de recevoir un crochet du gauche suivit d'un coup de couteau au niveau des jugulaires. Le monstre s'étale de tout son long sur le sol désormais humide de sang.

La voix étouffée de Kol -A cause de sa combinaison- retentit légèrement dans la Rue.

"Ce ne sont pas eux..."