Modern Apocalypse
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 Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre]

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Jason Sand
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Jason Sand


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MessageSujet: Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre]   Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre] Icon_minitimeMer 2 Déc - 2:05

Jason roulait le long d'une avenue de Manhattan depuis plusieurs minutes, tirant le moteur de sa moto à fond mais il dut se rendre à l'évidence lorsque la moto s'arrêta d'elle même et refusa de redémarrer: il lui fallais de l'essence à tout prix, voire tout simplement un autre véhicule.

Le jeune homme descendit de la moto, laissa les clés dessus, et commença à marcher droit devant lui.La rue était déserte, la plupart des gratte-ciel, qui autrefois faisait la célébrité de la ville, avaient aujourd'hui disparut.Il n'avait croisé personne depuis qu'il était arrivé la veille au soir.Sa chaussure percuta un caillou qui vola quelques mètres plus loins, rebondissant contre le bitume avec un léger bruit qui se répercuta en écho dans le silence ambiant.Le vagabond tendis l'oreille un instant, conscient du danger qu'il encourait si qui que se soit avait entendu cette minuscule pierre frapper contre la route.Après quelques instant d'un parfait silence Jason se détendit, reprenant son chemin sans véritablement savoir où il allait.

Son regard vagabondait tout autours de lui, s'arrêtant par intermitance sur différente ruines, un sourire amer au visage.Quelques jours plus tôt, à Portland dans l'Oregon, on lui avait dit que New-York avait apparament échappé à l'infection, offrant un refuge aux personnes telles que lui.Au lieu de ça il avait trouvé un charnier, une ville tombant en ruine et fuit par sa population.


"Si je te retrouve je te fais la peau..."

Ces quelques paroles avaient été laché naturellement, un simple murmure censer s'adresser à cet homme qui avait pris l'initiative de l'envoyer à l'abattoire; un choix arbitraire, probablement dans le seul but de s'amuser ou pour écarter un potentiel prédateur sur son terrain de chasse.

"J'aurais du m'en douter, jamais personne ne doit faire confiance à un mec qui gagne sa vie dans des parties de poker truquée..."

En réalité ces paroles n'étaient là que pour lui même, entendre le son de sa propre voix lui faisait du bien dans ces moments de solitude, Solitude qui commençait à lui peser malgrés le fait qu'elle était sa seule sincère et fidèle, malgrés le fait qu'il l'ait choisis en choississant de ne faire réellement confiance à personne, malgrés le fait qu'elle le rassurait d'une certaine manière.

"Fais chier en général ces mecs donnent de vrais infos quand on paie... Ils disent pas n'importe quoi si on allonge la..."

Une silhouette quelques dizaines de mètre plus loins stoppa le monologue de l'américain qui se colla au mur, se maudissant de ne pas avoir fait plus attention à ce qui l'entourait alors que c'était pourtant d'une importance primordiale.Il jeta un regard en direction de la silhouette et distingua qu'elle lui tournait apparament le dos.Jason s'avança alors, prudemment, sans faire de bruits, sentant un léger stress monter en lui.Auparavant immobile, l'homme qui lui tournait le dos se mit à bouger, avançant en titubant légèrement, comme dans un équilibre précaire, semblant risquer de s'effondrer d'un instant à l'autre.Au lieu de cela il avança sans tomber ni même trébucher et le vagabond la suivit, se rapprochant discrètement, l'obersant sans douter de ce qu'elle était réellement: un infecté parmis tant d'autre: une menace à éliminer au plus vite.

Un fois suffisament prêt Jason stoppa les prudences et s'approcha à toute vitesse, saisissant l'homme à la taille et à la nuque avant de l'envoyer s'écraser contre le mur sur sa gauche.Le jeune homme ne laissa pas le temps de réagir à l'infecté qu'il était déjà sur lui, l'envoyant au sol d'un puissant coup de pied dans le tibia avant de donner un autre coup, au niveau du crane cette fois, le sonnant juste assez pour ce qu'il se préparait à faire.Sans la moindre hésitation Jason sauta au dessus de l'infecté couché au sol, face contre terre, et atterit directement sur sa nuque et son crane, sentant les os céder sous son poids dans un craquement sinistre.

Le vagabond repris alors sa respiration, soulagé que cela ait été aussi simple de le mettre hors d'état de nuir, il se redressa et contempla le cadavre pendant un instant puis repris sa route.Il ne fit qu'un pas.Pas plus.Il stoppa sa marche et fis aussitôt volte face.Une sorte de grognement, comme le raclement rauque d'une gorge lui avait intimé ce geste et une terreur passagèrent s'empara de lui l'espace d'un instant.Ils étaient organisé.Celui qu'il avait tué n'était qu'un leurre, un pion destiné à être pris par l'ennemis pour le prendre à son tours.Le coup aurait été préparé par un joueur d'échec que l'issu aurait été la même, la rue qui faisait dorénavant face au jeune homme grouillait d'une dizaine de ces créature sans âme.Au milieu d'entre elles, semblant plus haute qu'elle ne l'était réellement par sa position centrale, celui qui avait poussé ce grognement se tenait là, souriant d'un air goguenard, semblant ce moquer de celui qui leur servirait bientôt de repas.Seulement les infecté avaient omis un détail, si partir dans ce sens lui était impossible, il pouvait parfaitement repartir dans l'autre sens, par la rue qu'il suivait depuis plus d'une demi-heure déjà.Rien n'empéchait cela, bien au contraire et l'américain se savait plutôt rapide, surement assez pour les semer.

Il prit alors la fuite, rien à dire de plus, à quoi bon jouer les super héro et partir au devant d'un suicide inutile?Se tirer une balle dans la boite cranienne aurait été bien plus rapide et efficace.C'est à ce moment qu'il sentit son sac cogner contre son dos et qu'il se rappela du fusils à canon scié qu'il avait échanger contre une voiture qu'il avait "emprunté".Il fit passer le sac face à lui et ouvrit la fermeture éclair, sortant rapidement le fusils et faisant volte-face pour tirer, touchant au torse un infecté le suivant de trop prêt, l'envoyant au tapis.Il ne prit pas le temps de tirer un autre coup et s'engouffra dans un immeuble dont la porte ne fermait pas, fusils en avant, au cas où.Il finit par entrer dans l'un des appartement, au premier étage, et vérouilla derrière lui.Il doutait que la porte tienne longtemps le choc mais il était prêt à les accueuillir.Renversant le canapé face à la fenêtre et se plaçant entre les deux, une dernière rempart avant une sortie de secour, au cas où.
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John Miller
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MessageSujet: Re: Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre]   Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre] Icon_minitimeMer 2 Déc - 22:15

John se baladait depuis un bon moment sur le toit de l'hôtel "Madison". Il avait mangé son sandwich depuis une demi heure et avait déjà fin. Le toit carré lui offrait une belle vue sur une partie de Manhattan. Il était assis sur un des rebords et observait les alentours dans la lunette de son sniper M-40. Pas un chat, mais des zombies. Partout.
Heureusement que la plupart ne courraient pas, sinon John n'aurait pas eu le temps d'entendre le zombie derrière lui s'approcher. Il dégaina son couteau de chasse, d'un coup bref lui trancha la gorge et balança le corps inanimé par dessus le toit. Même morts, John avait peur d'eux.
Alors qu'il allait sortir de l'hôtel, il entendu des bruits de lutte un peu plus loin. Il observa depuis son sniper un jeune homme se battre avec quelques zombies. Un sourire fendit son visage, révélant ses dents jaunies par le manque de soins.
Il redressa son chapeau et visa la tête de l'homme qui se précipitait dans un bâtiment. Quelques minutes plus tard, il réapparaissait au premier étage, se mettant près de la fenêtre. John ajusta son tir à quelques doigts des oreilles du jeune homme, qui se jeta sur le coté et regardait par la fenêtre, voir d'où venait le tir.
Avec les nuages blanc et clair derrière John, il ne pouvait voir qu'une silhouette noire avec une longue veste et un chapeau, tenant un sniper dans sa main.
L'Homme en Noir lâcha un rire rauque assez bref.

-On va jouer un peu, murmura il.

Il sortit de sa sacoche un réveil à cloches. Il tourna la clé et le jetta à travers la vitre brisé du bâtiment ou le jeune homme s'était réfugié.

Drriiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnngggggg ! fit le réveil.

Au même moment, d'horribles hurlement retentirent aux environs.

-Fait gaffe petit, ils arrivent ...
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Jason Sand
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MessageSujet: Re: Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre]   Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre] Icon_minitimeJeu 3 Déc - 0:34

Un coup de tonnerre éclata subitement, Jason cru que la porte allait exploser mais ce fut des débris de verre qu'il reçut et un trou dans le dossier du canapé qui apparut.Instinctivement le jeune homme se jeta sur le côté, regardant par la fenêtre, cherchant la provenance du tir qui ne fut pas difficile à trouver, un homme, sur un toit qui faisait face à l'immeuble où il s'était réfugié.Il jeta ensuite un objet dans sa direction, objet qui en passant à travers la fenêtre brisé se révéla être un réveil, ou quelque chose qui sonnait de la même manière.Si les zombies ne savaient pas encore où il était c'était bon, maintenant ils étaient au courant.

Après un regard assassin, il saisit le réveil et le balança par la fenêtre, l'envoyant s'écraser contre le bitume trois mètres plus bas.Le jeune homme se tourna de nouveau vers la porte qui craqua dangereusement.Quelques instant plus tard une vis céda, le reste suivrait bientôt et Jason pointa sans hésitation son fusil face à lui, ouvrant le feu, tirant les deux cartouches que contenait le chargeur dès que la porte s'ouvrit, faisant immédiatement reculer les créature, il rechargea aussitôt et tira deux nouvelles fois avant de bondir par dessus le canapé, dans le but de sortir de l'appartement, se ravisant aussitôt, claquant une porte qui ne fermait plus pour retourner derrière le divan, brisant ce qu'ilresta de la fenêtre en donnant des coups à l'aide du canon de son fusil.

Il regarda en bas, trois mètre cela n'était pas rien mais il n'avait pas assez de munition pour tenir un siège de ce genre.Il enjamba le rebord de la fenêtre et s'y suspendis avant de se laisser tomber, ces chevilles accusèrent le choc sans problème, lui arrachant un sourire de satisfaction.Il rechargea le fusils et regarda autours de lui, voir où il pourrait partir, un regard vers le ciel lui apprenant que le mystérieu homme en noir était toujours bel et bien présent.Les deux côtés de la rue par contre s'assombrissaient à vue d'oeil.La chute d'un infecté à ses pieds le tira de ses réflexions et il repris sa course aussitôt, pénétrant dans l'hotel Madison.Il grimpa les étages aussi rapidement que possible, brisant la nuque d'un infecté sur son chemin.

Il finit par trouver l'escalier menant sur le toit, entendant avec plaisir des grognements dans son dos.Il le gravit aussi vite que possible, ouvrit la porte et la referma aussitôt, s'appuyant contre elle avant de relever les yeux, et son fusils à canon scié par la même occasion, faisant face à ce mystérieu homme en noir.


"J'ai vu que t'avais envie de t'amuser alors j'ai amené quelques amis avec moi..."
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John Miller
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MessageSujet: Re: Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre]   Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre] Icon_minitimeJeu 3 Déc - 8:44

Un autre sourire de coté fendit son visage, révélant encore ses dents quelque peu jaunies. Il abaissa légèrement son chapeau devant son visage, et saisi son Desert Eagle à la ceinture.

-Viens près de moi.

Il recula à l'extrémité du toit et tira 5 coups à travers la porte, à la hauteur d'une tête moyenne. Il avait presque oublié le recul de cette véritable machine à tuer.
La porte s'arracha enfin de ses gonds, et huit infectés sur ruèrent sur eux, les plus lents n'arriveraient pas à monter les escaliers. John ne se soucia que de lui, Jason était assez compétent pour se démerder seul.
Il s'avança, leva son arme et ajusta son tir. 2 balles par zombies valait mieux qu'une balle ne le tuant pas. Il tua 1, 2 et 3 infectés. Un quatrième se jeta sur lui avec une vitesse phénoménale, il chuta donc à terre.
Il chercha à tâtons son M40, qu'il saisi par le canon, et utilisa comme arme contondante avec sa crosse. Il arracha presque la tête du zombie avec ce qu'il venait de lui mettre.
Il balanca son couteau de chasse dans la tête d'un zombie qui fonçait sur Jason. Il en restait donc 3 .... à Jason de finir le boulot maintenant ...
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Jason Sand
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MessageSujet: Re: Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre]   Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre] Icon_minitimeJeu 3 Déc - 21:14

-Viens près de moi.

'Ou pas.'

Pensa Jason, il s'écarta cependant de la porte, reculant de plusieurs mètre pour lui laisser le champ libre et observa le spectacle.Les cinqs première balles craché par le canon du Desert Eagle trouèrent la porte sans problème mais ne purent arrêter la marée d'infecté qui s'abbatit sur eux.Ou plutôt qui courut en direction de l'homme en noir, le jeune vagabond n'était pas suffisament dans leur champ de vision pour qu'ils s'intéressent à lui.

Il fit tout de même preuve d'un minimum de savoir vivre et pointa le canon de son arme vers deux infecté se dirigeant vers l'inconnu, les envoyant s'écraser quelques mètre plus loin, le torse en morceaux.Le temps qu'il recharge, la tête d'un infecté fut transpercé par un couteau de chasse alors qu'il se dirigeait vers lui, il jeta un coup d'oeil vers son 'sauveur' et se rendit compte qu'il le regardait, ne cherchant plus à tirer.

'Ok j'ai compris le message je m'occupe des derniers...'

Il réfléchit un instant, il restait trois infecté et son fusils à canon scié n'avait une contenance que de deux cartouches à la fois, il faudrait donc qu'il se débarrasse du troisième du autre manière...

'Du gateau...'

Le jeune homme tira une fois et un crane explosa, une seconde fois et un deuxième crane partit en morceau.Jason avait reculé à chaque coup de feu, suivant le recul de son arme et s'approchant du rebord de l'immeuble qu'il surveilla d'un coup d'oeil.

Avant que le dernier infecté ne soit sur lui, Jason laissa tomber son arme et se jeta en arrière, saisissant la créature par le col de sa chemise et positionnant son pied contre le bas du ventre de son ennemis.Il le projeta donc dans le vide et put l'entendre s'écraser au sol avec un bruit mou qui le fit sourire.

Le jeune homme se releva, et s'écarta du rebord, ramassant son fusil qu'il rechargea aussitôt, constatant qu'il lui faudrait se trouver des munitions le plus vite possible, ainsi qu'une arme qui pouvait tirer plus que deux balles à la suite.

Un regard l'informa que l'homme en noir était toujours présent.Il ne prit pas la peine de pointer le canon de son arme vers lui, s'il avait véritablement voulu le tuer il l'aurait fait bie plus tôt.Jason réfléchit encore un instant et décida de ce qu'il devait faire, il n'avait pas vraiment confiance dans son interlocuteur mais savait qu'il pouvait lui être utile.


"Moi c'est Alexander... Alex suffira... Tu sais pas où je pourrait trouver un magasin d'arme?Je commence à être légèrement à cours de munition."

Alexander était son deuxième prénom après tout, donc il ne mentais pas vraiment...
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Todd
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MessageSujet: Re: Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre]   Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre] Icon_minitimeVen 4 Déc - 20:36

Un avion, au dessus de l'océan atlantique


- On arrive bientôt ? Ça commence à faire long comme trajet !

Vociféra Todd à l'attention du pilote.

" Encore deux ou trois heures monsieur Todd, gardez votre calme, vous arriverez à bon port. "

Après une attaque massive des Zombies contre les forces militaires humaine à Londres, Todd avait subit une cuisante défaite. Ces militaires étaient trop bien organisés, et les zombies de Londres n'étaient pas assez nombreux. Il fallait donc s'exiler là où il y avait le plus de monde possible. Deux possibilités: la chine ou les USA. Todd ne maîtrisant pas tellement la langue chinoise, le choix était vite fait. Il se rendit à l'aéroport de Londres, prit en otage le premier humain qu'il trouva, et le força à l'emmener aux États-Unis. Il avait utilisé la famille du pilote comme moyen de pression, promettant qu'elle serait sauve si il faisait tout ce que Todd lui demandait. Mais évidemment, à peine avait ils décollé tous les deux que les zombies avaient déjà fait un festin de la femme et des enfants du pilote, sans qu'il ne le sache. Le trajet depuis Londres jusqu'à New York dure en moyenne 8 heures, a cause du vent que l'on a contre soi.

Et finalement, après une longue et pénible attente, la statue de la Liberté était en vue.



" Monsieur Todd, on arrive, regardez. "

Todd se pencha à côté de lui pour regarder à travers la vitre, et apercevoir effectivement la grande dame se hisser dans le ciel, pointant fièrement sa torche.

- New York ...

- La ville où tout est possible, le rêve américain. Bienvenue à la Grande Pomme, la Ville qui ne dort jamais.

A peine Todd avait-il sortit son rasoir de la poche que déjà ce dernier lui parlait. Ses paroles étaient pour l'infecté une douce mélodie, et elles étaient toujours en adéquation avec ses pensées. Todd attendit encore quelques minutes, il fallait qu'il soit assez près. Il attrapa ensuite le parachute, et se l'accrocha sur le dos. Il s'approcha à nouveau du pilote, et regarda à travers la fenêtre du cockpit, ils arrivaient au dessus de New York.

" Vous voulez que je me pose où avec mon zinc ? "

- Se poser ? Mais qui a parlé de se poser ?


Il approcha son rasoir de la gorge du pilote.

" Je savais que vous diriez ça "

- Attention ...

- Hein !?


Le pilote se leva d'un bond, une arme à feu à la main, et il tira deux coups dans le torse de l'infecté. Un long silence s'installa, Todd ne bougea pas d'un cil, surpris par ce qui venait de se passer. Il était censé être mort ... Tout était finit pour lui. Il regarda ses deux blessures, et rien ne se passa.

" Mais ... mais ... meurs ! "

Il tira une troisième et dernière balle, qui n'eut pas vraiment plus de succès. Todd comprit alors qu'il était plus fort, plus résistant qu'avant. Cependant du sang coulait de ses plaies, donc il pouvait mourir avec davantage de balles.

- Désolé l'ami. Il va te falloir plus que trois balles pour me tuer. C'est ça l'inconvénient avec ces petits pistolets discrets, la taille du chargeur est proportionnelle à celle de l'arme.

Il s'approcha du pilote et le souleva par la gorge d'une seule main, prêt à le déchiqueter. Seulement, lorsqu'il jeta un regard furtif vers le cockpit, il vit la paroi en verre d'un gratte-ciel se rapprocher de plus en plus de l'appareil. Il jeta le pilote vers l'arrière du zinc, ouvrit la porte en quatrième vitesse et sauta. Il sentit le souffle chaud de l'explosion dans sa nuque glacée. L'avion avait percuté la tour à pleine vitesse, mais était bien trop petit pour endommager plus que deux ou trois étages. Todd ouvrit son parachute, et identifia déjà son point d'atterrissage comme étant l'île de Manhattan. Ne sachant que faire d'autre en attendant que sa chute se termine, il fredonna une chanson de Frank Sinatra qui correspondait plutôt bien à la situation

- Start spreading the neeeeeews, i'm leaving todaaaaaaay, I want to be a part of it, New York New York

Il éclata ensuite d'un rire macabre, suivit par un autre rire tout aussi démoniaque qui provenait de son couteau. Bien évidemment, il était le seul à l'entendre, il était fou et refusait complètement de l'admettre. Soudain, des coups de feu non loin. Il orienta sa tête vers la source de ce raffut et distingua deux hommes sur un toit aux prises avec une bande de zombies. Mais il n'allait pas dans leur direction.

- Comment on fait pour orienter ce machin ?

- Tu prends les deux bandes qui pendent devant tes yeux, et tu tires du côté où tu veux aller

Todd écoutait son rasoir, et parvint à se diriger vers le duo d'individus qui entamaient une discussion. Les deux hommes étaient face à face, l'infecté arriva à se poser au dessus de la cage d'escalier sans faire tout un raffut, et avec ce qu'on appelle communément la chance du débutant. Lorsque ses pieds touchèrent le toit de ce petit habitacle qui abrite les escaliers, les deux chasseurs se remirent sur le qui vive. Mais le fait que Todd ai encore une forme relativement humaine, et qu'il puisse parler devrait les faire hésiter un moment:

- Salut, alors ça va comme vous v ... ?


Problème avec un parachute, même si celui qui y est attaché touche le sol, lui il continue de tomber. La toile tomba dans le vide derrière l'infecté, l'entraînant avec lui dans sa chute. Todd se rattrapa au bord de cet habitacle avec une main, et de l'autre donna un coup de rasoir qui le libéra du parachute. Il se hissa ensuite, et resta sur la cage d'escalier à une distance raisonnable des deux individus qui avaient pourtant commencer à s'approcher. La situation était claire: si l'un des deux voyaient la couleur rouge de ses yeux, il serait en toute probabilité démasqué. Il ne pouvait compter que sur sa résistance accrue, sa force et son agilité légèrement plus développées depuis l'infection. Il s'éclaircit la gorge.

- Alors, vous les avez eu ?

Son accent était britannique, il ne venait pas des USA c'était certain pour les deux hommes.

- Désolé pour cette arrivée un poil théâtrale, mais depuis le 11 septembre 2001 les avions ce n'est plus ce que c'était !
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John Miller
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MessageSujet: Re: Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre]   Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre] Icon_minitimeVen 4 Déc - 21:35

John Miller observa Jason puis le nouveau venu d'un regard incrédule.

-Putain ... c'est ma journée aujourd'hui.


Il ramassa ses armes et abaissa son chapeau sur le visage. Il prit machinalement un cure dent dans sa poche avant et le porta à la bouche. Il frappa ensuite le talon de sa botte sur le sol pour décrocher un bout de chair qui y était collé. Il récupéra son couteau dans la tête du zombie qui trainait plus loin.

-Écoutez, j'en ai ras le cul de sauver la vie des gens pour qu'ils se fassent crever deux minutes après parce qu'ils en font qu'à leur têtes ou qu'ils se barrent sans un merci parce qu'ils veulent leur soit disant indépendance, alors soit vous me suivez et vous respectez mes règles de survie, soit vous vous démerdez , lâcha il d'une traite sans reprendre son souffle.

Il épaula son sniper M40 et sauta sur un toit juste en dessous de celui sur lequel ils étaient. Il marcha lentement, sans se presser vers son refuge situé à plusieurs centaines de mètres. Il se retourna et lança :

-Alex, j'ai d'la bastos si tu veut.
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MessageSujet: Re: Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre]   Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre] Icon_minitimeDim 6 Déc - 19:43

Le premier des deux hommes arracha son couteau du crâne d'un des infectés qu'il venait de tuer. Todd était tombé sur une tête brûlée, laquelle lui lança sans autre forme de politesse:

Écoutez, j'en ai ras le cul de sauver la vie des gens pour qu'ils se fassent crever deux minutes après parce qu'ils en font qu'à leur têtes ou qu'ils se barrent sans un merci parce qu'ils veulent leur soit disant indépendance, alors soit vous me suivez et vous respectez mes règles de survie, soit vous vous démerdez

Avant de tourner le dos à celui qu'il n'avait pas su démasquer comme étant infecté. Todd acquiesça, sachant qu'il ne tiendrait pas calmement 2 minutes avec un tel individu. Il le regarda mettre son fusil sniper à son épaule, et commencer à s'en aller. Todd descendit de la cage d'escalier, et suivit les deux hommes. Il se rapprocha, en priant qu'aucun ne se retourne et ne croise son regard rougeâtre, caractéristique de l'infection. Pas de chance, la tête brûlée fit volte face vers son nouveau compagnon.

-Alex, j'ai d'la bastos si tu veux.

Todd avait par réflexe tourné la tête sur sa gauche, vers l'horizon, pour ne pas être démasqué. Il reprit la route en même temps que les deux autres individus. Lorsque soudain il sentit comme une démangeaison dans sa jambe. Il s'arrêta de marcher.

- Continuez sans moi, j'ai une crampe, je me débrouillerais pour vous rattraper.

Il regarda sa jambe, et se rendit compte qu'il n'arrivait plus à la bouger. Il ne comprenait pas ce qui se passait, alors qu'Alex et la tête brûlée continuait leur avancée. Et pour ne rien arranger, il fut pris d'une quinte de toux. Une toux grasse, comme s'il avait quelque chose coincé dans la gorge. Ça ne se calmait pas, il ne pouvait pas arrêter de tousser. Il finit par tomber au sol, et après quelques secondes il vomit une flaque de sang sur le toit où il se trouvait.

* Qu'est-ce qui m'arrive ? *

Il venait de parler, mais n'avait entendu ses paroles que dans sa tête. Ses oreilles, elles, avaient seulement perçu un grognement d'animal.

* C'était quoi ça ? *

A nouveau, même phénomène. Dans sa tête, sa voix était normale, mais lorsqu'il parlait ses mots se transformaient en râle, en grognements. Il se releva avec difficulté, et tenta de retrouver l'usage de sa jambe. Il fit un pas, puis un autre, des pas lents. Il avait l'impression d'être un bébé qui apprenait de nouveau à marcher, et implicitement il n'avait pas totalement tort. Il finit par comprendre.

* Oh non ... J'ai compris ... *

Il porta la main à sa poche, et sortit son couteau de rasoir. Il n'arriva même plus à le tenir, et le laissa tomber.

* Non ... Non ... Pas ça, tout mais pas ça. *

* Calme toi, c'est la suite logique du processus de mutation. Tu pensais que tu allais être un infecté si exceptionnel qu'il resterait capable de parler avec des humains ? Tu es infecté, comme beaucoup d'autres. Alors tu dois subir certains ... effets secondaires . *

* Je ne m'attendais pas à ça ... Je ne peux plus parler, je n'arrive plus à me tenir droit, on dirait un monstre. Je ... *

Todd tomba face à face avec une sortie de cheminée en aluminium, en plein jour cela avait le même effet qu'un miroir, en moins efficace. Mais ce qu'il pouvait voir était suffisant pour constater une chose: sa mèche blanche avait disparu. Ce symbole, ce Bien parmi tant de Mal, il était partit. Le peu d'humanité qu'il lui restait venait de disparaître. Il se releva, autant qu'il le pouvait. Il tenait sur ses jambes, mais avait le dos courbé. Ses mains .... ses ongles ... C'était des pattes, dotées de griffes. Il était devenu un infecté, un animal assoiffé de sang, et de chaire fraîche. Il saisit son couteau de rasoir et le glissa dans sa poche tant bien que mal, avant de se lancer à toute vitesse à la poursuite d'Alex et de la tête brûlée.

Il ne les voyait pas mais, chose nouvelle, il les sentait.

* Tu es un infecté, mais deux balles ne suffisent pas à te tuer, tu as réussi à soulever un homme avec la seule force de ton bras. Tu es une exception, un infecté plus fort, plus robuste. La maladie t'as choisi, tu dois dominer, tu dois être un chef. Mais avant tout, tu dois te nourrir, tue ces deux hommes. Montre leur qui tu es !!*

Ce n'avait jamais été le couteau de rasoir qui lui parlait, c'était l'infection, la maladie. Elle l'avait toujours dirigé vers ce stade là, et désormais elle avait pris une part plus importante dans son esprit. Il devait obéir.

John avait emmené Alex à son refuge, et Todd les suivait à la trace à cause de leur chaleur, de leur odeur de sang et de chaire fraîche. Il se déplaçait vite, il ne marchait pas comme les infectés, il courait. Il sautait de toit en toit pour suivre ses deux futurs victimes. Après plusieurs centaines de mètres, il toucha au but. Sautant à travers une des fenêtres barricadées qui protégeait le refuge de John Miller, il poussa une grognement, un râle qui résonna dans tout l'abri. Après quoi il se tapit dans l'ombre, attendant de voir l'un des deux hommes venir le chercher. La partie de chasse venait de commencer.
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John Miller
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MessageSujet: Re: Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre]   Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre] Icon_minitimeDim 6 Déc - 21:07

John marchait depuis plusieurs minutes, et Alex devait surement le suivre depuis le temps. Il marchait en silence, observant les quartiers de New York qui jadis, débordaient de monde. Ils étaient bientôt arrivés.
Il arrivèrent finalement sur un toit avec une petite porte. John s'arrêta, fixant longuement cette porte. Alors qu'Alex allait approcher, John lui mit le bras devant lui, le stoppant. Il lui montra du doigt la pancarte "Attention, terrain miné".

-C'est piégé. Bouge pas.

Il avança prudemment en scrutant le sol, en évitant de marcher sur les fils blancs tissés en travers du chemin. Puis arrivé vers la porte, il l'invita à l'imiter. Une fois qu'Alex eut prudemment passé les pièges, John ouvrit la porte, qui s'ouvrait vers l'extérieur. John montra ensuite du doigt un autre fil blanc derrière la porte, puis il lui montra une fusil fixé au fond de la pièce. Ce n'était pas très difficile de deviner quel sort était réservé à celui qui tranchait la corde.
Ils rentrèrent dans le bâtiment et descendirent les escaliers qui menaient au 2ème étage. Il arrivèrent devant une porte blanche avec inscrit un noir dessus "Survivants, ici". Sur le coté de la porte sur le mur, 8 fils étaient tendus à la verticale. John effleura très lentement sur chacun des fils de ses doigts.

-Merde.
-Quoi ?
-Y'en a un qui est distendu.

John Miller dégaina son Desert Eagle et poussa lentement la porte

-Ah bordel, ca fait chier, chuchota il.

Il pénétra dans l'appartement, et sécurisa le couloir d'entrée. Il fracassa le faux-mur et prit deux sacs dans le trou. Il en donna un à Alex.
Il se tourna vers lui.

-Va falloir se barrer maintenant.


Dernière édition par John Miller le Jeu 10 Déc - 20:31, édité 1 fois
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Todd
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MessageSujet: Re: Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre]   Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre] Icon_minitimeLun 7 Déc - 13:40

Todd se traînaient de pièces en pièces, utilisant son flair pour traquer les deux humains. Il passa devant une porte marquée "Survivants, ici", et sentit en avançant qu'il faisait pression sur quelque chose. Il s'arrêta, et recula, avant de regarder de quoi il s'agissait: des fils. Sans doute un des nombreux pièges que John avait installé dans son abri. Il rebroussa chemin et emprunta un autre couloir, avant d'arriver dans ce qui devait être une des armureries utilisée par John. Ce n'était pas des armes à feu qu'il y trouva, mais une combinaison de survie, type par balle pour commando militaire. Et à côté de ça, plusieurs genres d'armes blanches, des épées, des couteaux, même une hache. John Miller avait prévu toute éventualité en cas d'attaque massive d'infectés. Pour le coup, c'est l'un d'entre eux qu'il allait servir.

S'il n'était plus capable de s'exprimer, ou de se déplacer comme un humain, Todd avait encore gardé une partie de son intelligence, et il arrivait encore à penser. Il enfila la combinaison pare-balle, afin qu'il soit encore plus résistant. Il prit ensuite une paire de gants, et fit passer à travers chaque doigt un couteau. Il aurait ainsi des griffes bien plus longues et tranchantes que celles que le virus lui avait donné. Il enfila cette paire de gants tranchants. Voilà, là il était fin prêt à chasser l'être humain. Déjà plus résistant grâce à la maladie, cette combinaison protectrice le rendrait désormais quasiment insensible aux balles standards. Bien entendu, trois ou quatre charges de fusil à pompes, une grenade bien placée, et il serait réduit à l'état de poussière malgré tout cela.


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Alors qu'il s'apprêtait à sortir de cette armurerie, Todd entendit la voix de John dans le couloir par lequel il avait voulu passé tout à l'heure. Il venait vérifier ses pièges, un vrai chasseur. Todd sortit furtivement et s'approcha de l'endroit où il avait été bloqué par les fils. Un geste de sa main gantée de lames, et il les coupa les uns après les autres.

- Va falloir se barrer maintenant.

Il écouta ces mots, et entendit les pas des deux hommes se rapprocher de la porte d'entrée. Todd fit volte face et passa le premier coin de mur du couloir qu'il rencontra pour être hors de leur vue au moment où il sortirait. Il y avait là deux possibilités, soit John et Alex repartaient par là où ils étaient venus, et l'infecté les suivrait. Soit ils allaient dans sa direction, et il leur tomberait dessus. Lorsque Todd réalisa que John arrivait droit sur lui, il ne parvint plus à réfléchir. L'animal reprit instinctivement le dessus. Il passa le coin du mur, et planta le bout d'une de ses lames dans l'épaule du chasseur en poussant un hurlement bestial. Il bavait comme un animal affamé. Sous l'effet du coup, John fut forcé de reculer s'il ne voulait pas que la lame s'enfonce davantage dans son corps. Derrière lui, Alex faisait marche arrière aussi.

Todd retira le bout de sa lame, poussa John dans les escaliers qui l'avaient mené jusqu'ici, avant de frapper Alex d'un revers de la main. Ce dernier se cogna violemment contre le mur, et perdit connaissance. Le dévorer maintenant serait facile, mais John Miller n'était pas le genre d'homme à se casser une jambe dans les escaliers et à pleurer, il allait se relever et utiliser ses armes. L'infecté laissa le jeune homme qu'il venait d'assommer faire sa sieste, il reviendrait pour lui plus tard. Il descendit les escaliers, à la recherche de John ...






[Je me suis permis d'écarter Alex, quand il pourra à nouveau RP il aura juste à reprendre connaissance et à nous rejoindre. Si ça pose problème vous me le dites et je change ça. ]
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MessageSujet: Re: Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre]   Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre] Icon_minitimeMar 8 Déc - 22:34

Un bruit assourdissant fit se retourner Jason qui put apercevoir un avion s'écraser avec fracas contre la facde vitrée de l'une des rares tours encore debout.

'Ils nous font un remake du 11 septembre ou quoi?' ne put s'empécher de penser le jeune homme.

Il se tourna ensuite vers le nouvel individu dont il ne remarqua la présence qu'en entendant ses pieds se poser sur le dessus de la cage d'escalier.Il voulut prendre la parole mais son parachute récalcitrant l'en empécha.Quelques instants suffirent pour qu'il les rejoignent sur ce que l'on pourrait presque appeler la terre ferme mais l'homme en noir partait déjà, incitant le vagabond à le suivre en parlant de ce qu'il pouvait lui fournir.

Jason posa son regard un instant sur le parachutiste et recula vers le man in black, le suivant sans lacher le nouvel arrivant du regard et surtout sans décrocher un mot.Quelque chose n'allait pas et même s'il ne parvenait à définir quoi, cette impression l'empéchait de faire confiance à celui qu'il mainteint encore un instant dans son champ de vision avant de suivre clairement celui que la providence semblait avoir mis sur son chemin.

Il le rattrapa sans problème et entendit la voix de l'autre inconnu s'élever vers eux, leur indiquant de poursuivre sans lui, bien qu'à aucun moment il n'ait été clairement invité à les suivre.Jason se retourna un instant et ce qu'il distingua ne lui plut pas, le forçant à presser le pas tandis qu'il suivait l'homme en noir sur un champ de mine.

Ils pénétrèrent bientôt dans la cache de ce dernier et il lui envoya un sac tout en s'affolant étrangement, indiquant l'une des sortie il s'engouffra dans le couloir, suivit de prêt par le vagabon qui en avait profiter pour ranger son fusils à canon scié dans le sac.

Tout alla alors extrèmement rapidement John recula subitement tandis qu'un éclat argenté disparaissait dans son épaule.Jason n'eut le temps de réagir qu'un coup puissant le projetta contre le ur le plus proche, le sonnant quelques instants.Il rouvrit les yeux quelques instants plus tard et secoua la tête pour se réveiller avant de sauter sur ses jambes, sourire aux lèvres.Le combat s'annonçait rude et une certaine exitation s'empara de lui avant qu'il ne reprenne le controle et ne comprenne qu'il n'était pas forcément de taille pour affronter un infecté aussi fort.Il prit son élan avant de littéralement sauter dans les escaliers, profitant de ces quelques secondes d'innatention de la part de la créature pour la saisir dans le dos par l'étrange combinaison dont elle était revêtu et l'envoyer contre le mur le plus proche sans la lacher puis le faire descendre le reste des escalier en roulant.Il récupéra ensuite le sac que l'infecté l'avait forcé à lacher et en sortit son fusils à canon scié, tirant deux coup dans la direction de la créature, la touchant à coup sur.Il passa au dessus d'elle et rentra dans une pièce adjacente, espérant y trouver l'homme en noir, se doutant que ce qu'il avait infligé à la créature ne suffirait pas.Il rechargea son fusils et s'enfonça dans la pièce, tout ses sens aux aguets.


"Dit moi que t'es dans le coin man in black, on est dans la merde là."
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John Miller
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MessageSujet: Re: Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre]   Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre] Icon_minitimeJeu 10 Déc - 20:42

HG :
Spoiler:

John couru avec son épaule blessée dans une pièce adjacente et rentra dans les toilettes. Il avait récupéré les deux sacs qui étaient cachés dans le mur et avait vérifié que tout allait bien. En tâtant son holster et en tirant légèrement sur la sangle de son sniper, il s'assura qu'il avait tout le matos.
Il monta sur les toilettes et commença à déplacer la grille d'aération. De toutes façons, Alex devait être mort.
Alors qu'il s'apprêtait à monter dans la bouche d'aération, il entendit :

-Dit moi que t'es dans le coin man in black, on est dans la merde là.

-Par ici.

Alex ouvrit la porte des toilettes, et la ferma derrière lui.

-J'espère que tu est pas clostro, sinon c'est vraiment pas ton jour.

John Miller sauta, s'agrippa au bord de la bouche et fit appel à tous les muscles de ses bras pour monter. Une fois dedans, il rampa vers la sortie, et au bout de cinq minutes suffocantes, il fit irruption sur un autre toit. Il vérifia son matériel et attendit que Alex soit sortit. Son épaule le faisait abominablement souffrir, il devrait se soigner au plus tôt. Au moins le sang ne coulait pas beaucoup.

-Bon, je pense que on va devoir collaborer un tantinet avec ce genre de taré après nous. Je vais au centre commercial un peu plus loin chercher de la bastos et trouver un truc pour me soigner, tu veut m'accompagner ?

Il tourna les talons et commença à marcher, puis il s'arrêta, rabaissa son chapeau sur le visage. John fit volte face et tendit sa main gantée vers Alex.

-Au fait moi c'est Miller. John Miller.
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MessageSujet: Re: Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre]   Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre] Icon_minitimeVen 11 Déc - 1:40

S'il n'avait pas entendu la voix de John juste avant que la porte face à lui ne s'ouvre, il aurait tiré, il était tendu, beaucoup trop pour réfléchir correctement.Il suivit l'homme ne noir dans le conduit, ce genre d'endroits n'étaient pas des plus confortable certes mais en général il ne lui faisait pas peur cependant, mélé au stress dans lequel il se mettait, Jason s'attendait à ce qu'une des lames dont s'était équipé l'infecté lui déchire la jambe, le rallentissant d'avantage encore jusqu'à l'empécher d'avancer pour en faire une proie facile.

Heureusement, et malgrés les bruits inquiétant que cru entendre le jeune homme, rien ne se passa et il se retrouva bientôt à l'air libre.Observant du coin de l'oeil le conduit dont ils venaient de sortir, Jason écouta celui qui se présenta sous le non de John Miller et réfléchit un rapide instant avant de répondre...


"Ok... Je vais venir avec toi... par contre je pense que je peux te faire confiance donc Alex n'est que mon deuxième prénom... Jason Sand."

Il serra rapidement la main qu'il lui tendait avant de se redresser et de regarder autours d'eux, légèrement inquiet.

"Mais ne trainons pas, cette infecté semble bien plus rapide et résistant que les autres, il ne tardera pas à retrouver notre trace et mon attaque en traitre n'aura fait que l'ennerver d'avantage... Un jour faudra que je trouve une réponse à cette question: Pourquoi j'essaie de survivre dans ce monde encore plus pourri qu'il ne l'a jamais été au lieu de tout simplement me suicider?Si j'avais l'intelligence de faire ça, au moins je serais sur de pas devenir un légume comme eux... Bref faut que j'arrête de parler moi..."

Durant toute sa tirade, John n'avait rien dit et Jason s'était contenté de le suivre à travers ce dédale que formait les toits de la ville, ne sachant si le centre commercial dont il lui avait parlé était encore loin ou non.

Après quelques minutes Jason s'arrêta et se retourna aussi rapidement que possible, il était persuadé d'avoir entendu quelques chose mais il ne voyait pourtant rien, un coup d'oeil lui indiqua qu'apparament John partageait cette impression, à moins qu'il ne se demande tout simplement ce qu'il faisait.

Après ce qu'il venait de se passer, Jason avait de bonne raison de sombrer dans la paranoïa mais jusqu'à présent, lorsque son instinct lui avait dit de se méfier, il avait toujours eut raison et vu la créature qui les traquaient, Jason ne se méfiait surement pas assez.
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Todd
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MessageSujet: Re: Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre]   Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre] Icon_minitimeVen 11 Déc - 10:12

Dans la tête de l'infecté, la situation était tout à son avantage: John venait de dévaler des escaliers, avec une épaule percée, et se présentait donc comme une proie facile. L'autre jeune homme, Alex de son prénom apparemment, était dans l'esprit de Todd dans les vapes à l'heure actuelle. Et bien à l'avenir il vérifierait deux fois ce genre d'hypothèses, car à peine avait-il posé le pied sur la première marche, il entendit un bruit de pas derrière lui. Pas e temps de se retourner, quelqu'un l'avait saisit par le dos et sa tête frappa le mur violemment. Sonné, il perdit l'équilibre et tomba de manière brutale, roulant dans l'escalier jusqu'au bas de celui ci. Instinctivement, il voulu se relever, mais deux charges de fusil à canon scié vinrent achever de le mettre au tapis. Avec sa combinaison et sa forte résistance, il aurait fallu lui tirer ces deux charges à bout portant pour espérer un résultat mortel. Mais Alex avait tiré de trop loin, et les billes de la chevrotine s'étaient déjà trop dispersées. Ce qui n'empêchait pas que Todd était tellement sonné maintenant, à la limite de l'évanouissement, qu'il ne pouvait plus se relever. Ce n'était qu'une question de temps.

Un temps très précieux qu'Alex, ou plutôt Jason, saisit tout de suite pour retrouver son compagnon d'infortune. Trois ou quatre minutes plus tard, Todd parvint enfin à se relever et à retrouver un certain équilibre. Sa vision était floue, troublée. Et en quelques secondes tout sembla se stabiliser. Il pouvait reprendre la chasse. Il examina pièce par pièce la maison, et finit par arriver dans les toilettes. Là, quand il vit le conduit d'aération ouvert, il sentit un sentiment familier grimper en lui: la colère. Il fit demi tour aussi vite que possible, remonta les escaliers dans lesquels on l'avait poussé, repassa la couloir par lequel il était arrivé, sortit par la même fenêtre qui lui avait servi d'entrée, et remonta sur les toits. Là, il scruta toutes les directions possibles, et mêlant à cette recherche visuelle son flair nouveau. Ils n'avaient pas encore eu le temps d'aller bien loin, et étaient donc encore relativement facile à localiser. Todd s'élança, courant presque à quatre pattes tant son dos se courbait. Il ressemblait de plus en plus à un monstre.


Il évitait les obstacles, sautait par dessus les petites têtes de cheminées. Et cru enfin apercevoir quelqu'un au loin. Il s'approcha rapidement de ce qui n'était qu'un conduit extérieur en aluminium, qui avait ce même effet miroir. Il venait de courir vers son reflet. Sous le coup de la colère, il porta dans le metal un coup de lame qui résonna aux alentours. Si les deux humains étaient encore dans le coin, ils l'avaient surement entendu.

Todd passa cet obstacle et continua de traquer ses deux proies. Et après bien un quart d'heure à les traquer, l'infecté les aperçu enfin sur un toit devant lui. Il fallait les prendre par surprise, et ça Todd était encore assez intelligent pour le faire. Il s'approcha d'une bouche de cheminée, se concentra un maximum pour tenter de produire le son qui se rapprocherait le plus d'une voix humaine, et hurla à plein poumon:


" HELP !!!!!!!! "

Vu la teinte de voix de ce cri, il était évident pour les humains que c'était soit un infecté qui venait d'hurler, soit un humain qu'on égorgeait. Dans les deux cas, ils n'allaient certainement pas faire demi tour, ce serait trop risqué. Mais ce que Todd cherchait c'était ce petit moment d'hésitation, durant lequel les deux humains s'étaient arrêté à l'écoute de ce son. Et alors que leur tête respective était encore tournée vers l'origine du cri, un bruit sourd devant eux: Todd venait de pénétrer sur le toit par la cage d'escalier, et il leur bloquait maintenant le passage. Il poussa un râle, un rugissement animal. Il saisit ensuite un tube en fer qui servait à évacuer la vapeur, et l'arracha d'un seul geste de la main, avant de le jeter vers John. Sa force était décuplée, autant que l'était sa résistance.

Profitant du fait que John du esquiver le barre en métal, Todd se jeta vers Jason, toutes griffes devant.


[HRP: Svp, à l'avenir, évitez de sauter mon tour de post ! ]
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MessageSujet: Re: Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre]   Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre] Icon_minitimeMer 6 Jan - 21:53

John vit quelque chose de gros et de lourd arriver sur lui. Par réflexe, il se jeta à terre.
Il vit ensuite l'infecté de tout à l'heure se jeter sur Jason. John sortit son Desert Eagle et tira. Le coup le manqua, la balle s'écrasant loin dans un mur. Le recul de l'arme lui engourdit le bras.
Le zombie avait réussi à plaquer Jason sur le sol. John ramassa la chose qu'il avait évité, puis donna un grand coups dans le dos de l'infecté. Il tomba mollement sur le coté.
John aida Jason à se relever et lui demanda :

-Rien de grave ?

Puis il rangea son arme, s'assura que son sniper était bien en bandoulière. Il regarda ou était censé être l'infecté, mais son corps avait disparu. Franchement flippant. Miller dit :

-On devrait se barrer, et vite.
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MessageSujet: Re: Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre]   Reserve naturelle d'infectés: Manhattan [libre] Icon_minitime

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