Modern Apocalypse
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 Hall of Famers - Les Fiches

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Randy Johnson
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Randy Johnson


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MessageSujet: Hall of Famers - Les Fiches   Hall of Famers - Les Fiches Icon_minitimeSam 28 Nov - 21:45

Todd

Hall of Famers - Les Fiches I771037_Avatar


Prénom et Nom : Theodore Smith

Stade de contamination :
Contamination avancée, mais part d'humanité encore présente.

Ville :
Londres

Apparence Physique :

Avant l'apocalypse et la propagation du virus, Theodore était quelqu'un de charmant. Un visage clair et toujours soigné, des habits correctes, ni trop huppés ni trop décadents. Ses cheveux étaient d'un marron très foncés, quasiment noirs, et ses yeux étaient bruns. Vous vous demandez pourquoi écrire une apparence physique au passé ? Il n'est pas mort, alors ? Et bien le virus est passé par là, et désormais tout a changé. Theodore se fait appeler Todd, et sa peau n'est plus claire, elle est pâle, à la limite du blanc absolu. Ses yeux sont devenus noirs, et sont entourés de sang bien rouge. Sa chevelure est passé du marron très foncé à l'ébène le plus absolu. Une mèche de cheveux blanc est d'ailleurs apparue, comme pour contraster son apparence, une sorte de Yin et Yang, le combat entre l'humain et le virus.
Sa garde robe qui par habitude était moderne, décontractée, s'est abimée, déchirée. Il porte désormais des vêtements anciens, qui sentent le renfermé et qui semblent tomber en poussière à chacun de ses mouvements. Les traits de son visage qui se prêtaient avant à tant de rire et de grimaces s'était complètement relâchés, lui donnant en permanence un visage inexpressif, impassible, indifférent. C'en est désormais finit du temps des poignées de main et des caresses chaudes, réconfortantes. Sa peau est aussi pâle que son visage, on voit presque ses vaisseaux sanguins à travers, et surtout il dégage un froid palpable et incommodant tant il met mal à l'aise rien que par sa présence.
Malgré que son apparence physique ressemblent de plus en plus à celle d'un zombie lambda, meurtri par le virus, Todd n'en reste pas moins quelqu'un de profondément humain, pour l'instant en tout cas. On le voit déjà car il semble bien plus propre sur soi, malgré ses vieux habits, que la plupart des morts-vivant. Et surtout, il garde sur lui une ceinture, en permanence. Pourquoi ? Pour emmener avec lui son ami de toujours ... Celui qui ne l'a jamais abandonné quand tout le monde lui a tourné le dos ... Un couteau rasoir. Très beau, toujours bien aiguisé, encastré dans une poignée en argent ciselé. Il est à la fois son jouet et son confident.

Histoire (avant et après l'Apocalypse) :

Théodore Smith est le descendant de Jonathan Smith et de Lucinda Barker Smith, deux bourgeois de Londres. Il eut une enfance aisée, bénéficia des meilleurs écoles, se fit plein d'amis dès son plus jeune age, etc. Bref, tout semblait le promettre à un très grand avenir.
Au fil des années, il devint un jeune homme fort sympathique, doté d'un charme et d'un humour séducteur. Très sociable, il comptait ses relations amicales par dizaines, et n'hésitait pas à faire rire ses proches. Il était diplômé en droit, premier de sa promotion, très doué dans ce qui était de plaidoyer.
Il rencontra à 31 ans celle qui allait devenir sa femme: Lucy Gray. Une jeune femme ravissante, blonde aux yeux bleus, qui lui donnera quatre ans plus tard une jeune fille, Nelly.
A 40 ans, il est l'homme le plus heureux du monde, directeur d'un cabinet d'avocat, père d'une petite fille douée, et époux de la femme la plus belle d'Angleterre. Mais hélas, cette vie parfaite devait bien finir par prendre un tournant un jour ou l'autre. Il contracta le virus H9S4, et commença a subir des transformations physiques. Son corps était mutilé, sa peau blanchissait de jour en jour, ses cheveux gagnaient en noirceur. De moins en moins de personnes venaient le voir, et un beau jour, sa femme et sa fille se volatilisèrent. Un seul mot expliquait leur départ: " Si tu nous aime tu comprendras, bonne chance. Ton amour pour toujours, Lucy ".

" Et voilà comment tout ceci a commencé. On laisse le chien galeux crever tout seul. Et on essaye de jouer la carte des sentiments en écrivant un mot à l'eau de rose. Peut être que ça aurait marché sur un idiot sentimental, mais surement pas avec moi. Oh mais où sont donc mes bonnes manières ? Cher lecteur, je me présente, Todd. Et ça, c'est mon ami. Il est beau n'est-ce pas ? Un vrai couteau rasoir, tranchant comme une feuille, ancré dans son manche en argent ciselé. "

Ce n'est qu'au détour d'une de ses rares escarpées en dehors de sa tanière, dans un vide grenier, que Todd fit l'acquisition de ce qui allait être son ami le plus cher. Il trouva en effet chez un homme une boîte en chêne massif, qui renfermait un couteau rasoir, comme ceux utilisés par les barbiers dans le temps. Il était légèrement poussiéreux, mais reposait là, dans cette boîte, sur un lit de velours rouge, attendant qu'on vienne le réveiller de ce sommeil trop long. Lorsque ses yeux croisèrent le manche en argent de cette arme, Todd sut qu'il avait trouvé là bien plus qu'un simple objet. Il le prit dans ses mains, son contact était doux, il le frotta contre sa joue, tentant de trouver de la chaleur. Et curieusement, ce contact le réchauffa.

" C'était comme le premier contact amical depuis des années, sauf que c'était seulement depuis des semaines en réalité. Depuis que Lucy s'est barrée avec ma fille, je suis resté seul, tout seul, dans ma cave. J'aime le froid et l'humidité. Mais ce rasoir là, il les a remplacé comme personne n'aurait pu les remplacer. Je lui parlait des heures entières, je lui racontait ma vie, ce que j'aimerais faire plus tard quand je serais guéri. Et lui ne me contestait jamais, il était l'oreille attentive que je n'avais jamais eu. Mais hélas ni lui ni moins ne pouvions accepter la dure réalité hein ? Y a pas d'antidote, je vais jamais guérir. "

Todd avait trouvé une situation qui lui convenait, et il aurait pu finir ses jours comme cela si un sentiment nouveau n'était pas apparu. En effet, il souffrait d'un manque qu'il ne pouvait pas identifier: une faim nouvelle, une soif inédite. Il goûta toute sorte d'aliments qu'il n'avait jamais osé mangé, de nouvelles boissons, mais rien à faire, il restait insatisfait. Cela devenu encore plus incommodant lorsqu'il n'arriva plus à digérer la moindre nourriture, ou à boire la moindre eau aussi pure soit elle. Son corps rejetait tout, et il ne comprenait pas pourquoi, c'était comme si il n'ingérait pas les bonnes choses. En regardant la télévision, il comprit: il devenait un zombie, de façon plus lente, plus évolutive, mais il était soumis aux mêmes conditions que tous ces morts-vivant sans cervelle. Il devait manger de la chaire fraiche et boire du sang.

" Prêt à faire des folies ? "


" Hein ? Qui a parlé ? "

" Bah c'est moi, ton ami. "

Todd regardait fixement son rasoir depuis plusieurs minutes, il devait commencer à délirer. Il crevait de faim, il fallait qu'il fasse quelque chose.

" Allez, prends moi dans ta main, et allons chercher à manger, n'ai pas peur, ça se passera bien. "

" Tu attends quoi de moi ? Que je devienne cannibale ? "

" Bah c'est ça ou tu meurs, alors pour moi le choix est vite fait. Et puis, tu ne connais plus personne, alors un inconnu de plus ou de moins, pour c'que ça change ... "

Todd arbora un rictus sadique.

" C'est pas faux ... Oui ... Allons-y mon ami. "

La porte de la maison familiale s'ouvrit, le soleil était en train de se coucher. Devant lui, un petit groupe de zombies passa en braillant. Eux aussi avaient faim, mais entre eux ne se dévoraient pas. Todd était donc immunisé contre ces parasites. Il parcourut les rues désertes de Londres. Cette ville avait été complètement vidée, et le peu d'habitants qui restaient s'étaient regroupés dans un espèce de bunker, un centre sécurisé, une connerie dans le genre. Mais Todd savait qu'il restait des gens qui refuseraient toujours de sortir de chez eux, et c'est ces gens là qu'il fallait débusquer.
Il entra dans un immeuble, et commença à monter les escaliers, s'arrêtant à chaque étage pour crier si quelqu'un était présent.
Arrivé à 3 étages du toit, Todd prit quelques instants pour se reposer. Il sortit alors son couteau rasoir de son étui, et le regarda.

" J'ai faim ... Pourquoi on ne trouve personne ? "


" Patience mon ami, patience. Continue, tu touches au but, j'en suis sur. "

" Y A QUELQU'UN !?? OOOHéééééé !!?? Je suis seul !! J'ai juste besoin d'un peu d'eau !! "

Todd entendit une porte s'ouvrir derrière lui, mais ne se retourna pas: si la personne qui venait de se manifester voyait son visage, elle refermerait tout à double tour.

" Entrez, vous avez frappé à la bonne porte. "

C'était la voix d'un homme, dans la cinquantaine sûrement. Todd tenait fermement son couteau, puis d'un geste brusque et calculé, il se retourna et donna un coup de lame horizontale. Le jet de sang qui lui inonda alors le visage eut un effet tout à fait divin. Il lâcha le rasoir, et se rua au sol, grognant comme un animal enragé, léchant le sol de tout le liquide rubis qui s'y déversait à présent. Il marcha alors à quatre pattes jusque sur le corps du pauvre homme qui n'était pas encore mort. Il planta ses deux doigts dans les yeux du malheureux, et lui écarta le crâne pour libérer à nouveau du sang. Il déchiqueta la tête de l'homme, éparpillant sa cervelle. Il ne se contrôlait plus, l'instinct du mort-vivant venait de prendre le dessus. Il planta sa main dans l'abdomen de sa victime et lui arracha les organes les uns après les autres, les croquant férocement alors que certains n'avait pas encore rendu leur dernier battement, puis les jetant comme des pommes pourries. Il mordilla la chaire, lécha le sang.

Une dizaine de minutes plus tard, Todd parvint à reprendre ses esprits. Et le corps en charpie qui se trouvait devant lui n'indiquait qu'une seule chose: il était bel et bien devenu un monstre.

" Je ne sais pas combien de temps il me reste, je suis encore humain à part entière. Mais ce que je viens de faire ... me répugne ... "

" Ils t'ont abandonnés, ils t'ont rejetés parce que tu étais malade. Ils méritent tous de mourir, c'est à cause d'eux que tout ceci arrive. Prends moi dans ta main, et allons continuer ce festin. C'est désormais ta destinée. Et pas un seul homme ne pourra t'arrêter. "

" ... Pas même dix. "

" ... Pas même cent. "

" Je les aurais tous, un par un. "

" Les gens passaient leur temps à se dévorer entre eux de toute manière avant le virus, alors pourquoi devrions nous déroger à la règle maintenant ? Au boulot. "

" Attention, habitants du monde. Qui que vous soyez, où que vous soyez, Todd est sur vos traces. ET IL A FAIM !!!! "


Que la chasse commence ...

Psychologie du personnage :

Theodore était quelqu'un qui possédait un fort sens de l'humour, toujours partant pour raconter une blague ou faire une grimace afin de déclencher l'hilarité de ses proches. Il se faisait souvent de nouveaux amis, étant très chaleureux et sociable. Mais le virus gâcha toute cette popularité, le mutilant à tel point que tout le monde lui tourna le dos. Dès lors il s'enferma dans une solitude des plus complètes, abreuvée par les cris et le dégoût des gens qui autrefois l'admiraient et désormais le montraient du doigt, comme un phénomène de foire, comme un monstre.
A mesure que le virus progressait dans son corps, son esprit sombra dans les méandres d'une faim intarissable. Aucun aliment ne le contentait plus, aucune boisson ne le rafraichissait plus. Il lui fallait autre chose, mais quoi ?
Et c'est en voyant à la télévision un groupe de zombies dévorer un pauvre femme qui avait eu le malheur de se trouver sur leur chemin qu'il comprit: il éprouvait la même faim que ces morts-vivant dépourvus de toute intelligence. Il lui fallait de la chaire fraiche et du sang. Il fit alors l'acquisition de son couteau rasoir, et commença à tuer des gens dans le seul et unique but de les dévorer, tel un cannibale. Oh bien sur qu'il avait tenter de lutter contre cette faim, mais il n'avait pas tenu une semaine que déjà elle l'avait rattrapé. C'est dans cet état que se trouve actuellement Todd: un malade mental affamé, traumatisé par une solitude qu'il ne méritait pas, se baladant dans les rues avec son rasoir, prêt à se faire un festin des malheureux qui par malheurs se trouveraient sur son passage. En attendant que le virus achève ce qu'il reste de son humanité ...


Dernière édition par Randy Johnson le Mar 1 Déc - 21:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Hall of Famers - Les Fiches   Hall of Famers - Les Fiches Icon_minitimeSam 28 Nov - 21:48

Christina Hanson

Hall of Famers - Les Fiches 40-76




    Christina Hanson


  • Lieu de Survie : Port-Quartier, Canada

  • Type de vie : Christina est clairement une solitaire et à apprit à se débrouiller seule pour être parfaitement autonome. Elle à également la rage de vivre et fuis si c'est nécessaire pour survivre. Elle n'est pas asociale au point de ne pas fréquenter les foules mais évite les contacts au maximum, utilisant le chacun pour soi autant que fois qu'il le faut. A part cela elle n'a pas beaucoup d'activités, et possède de l'argent qui lui reste de son héritage en quantité suffisante pour ne pas être inquiétée.

  • Connaissances particulières : Des rudiments de médecine pour les blessures légères, un permis de conduire et une petite pratique des stands de tir lui permet de savoir tirer correctement pour dissuader ou tuer quiconque voudrait lui chercher des embrouilles. Elle sait également camper et peut se débrouiller convenablement pour réparer un pneu, une lampe ou d'autres circuits électriques de base. Elle n'a pas de compétences particulière donc, mais possède un bon sens de l'orientation et assez d'observation pour avoir survécu jusqu'ici et pour espérer que cela continue le plus longtemps.

  • Apparence Physique : Pas très grande mais pas trop petite non plus, Christina n'est pas un genre de femme fragile. Des cheveux châtains foncés qui ont une nette tendance à boucler, des yeux noisettes qui s'assombrissent lorsque la colère pointe. Avec une bouche fine qui se plie dans toutes les moues possibles et des pommettes capable d'exprimer son mécontentement d'un seul coup d'œil, la jeune femme possède un visage peu avenant malgré des traits pas trop désagréables. Chris est avec ça plutôt fine mais possède quelques abdos qui ne sont pas de trop lorsqu'il s'agit de défendre sa vie. De constitution forte, son allure générale est athlétique même si sa démarche lente n'a rien de féminine. La plupart du temps, voir même tout le temps, elle s'habille d'un jean poussif et d'un tee-shirt tout aussi délavé, enfile une veste en cuir râpée par dessus ça et se fiche pas mal du regard des gens en général. Elle est plutôt mignonne mais ses traits constamment froncés n'aide pas à la rendre désirable de quiconque. Sans parler du caractère...Néanmoins, quand elle veut, ou plutôt quand elle le doit, Christina est capable d'en jeter plein la vue à grand renfort de maquillage et autres accessoires du style qu'elle ne met pas d'habitude par manque de temps et d'envie. La jeune femme est également capable se travestir de façon à donner l'illusion de n'importe quelle classe sociale ou travail, pour des situations où se fondre dans la masse est vitale. Pour finir, Christina n'est pas quelqu'un qui nous marque ou qui nous tape dans l'oeil, et si elle le veut vraiment, vous pourrez très bien ne jamais vous souvenir d'elle si vous aviez l'occasion de la croiser un jour.

  • Histoire :

    Origines

    Seattle, Washington D.C. Vittoria Auditore découvre Les U.S.A aux travers d'une vitre d'un de ces taxis jaunes qu'on voit à la télé : changement brutal comparée à l'Italie provinciale de son enfance. Jeune étudiante d'une future profession obscure dans le domaine de la parapharmacie, elle vient immigrer en Amérique grâce à la promesse d'une vie meilleure en ces temps troublés en ayant décrocher une bourse.
    Quelques années plus tard, dans la foulée, Vittoria à rencontrer un jeune homme nommé Warren Hanson. L'histoire ne dit pas comme il s'y prit, mais la jeune femme accepta de renoncer à son peu de convictions sur le célibat pour l'épouser. Warren travaillait au siège de l'ONU, dans des postes essentiellement basés sur le relationnel et le business, alors que Vittoria était clairement dans une carrière de recherche pour l'industrie pharmaceutique, source déjà de tensions dans le jeune couple. Bref, advint que Vittoria tomba enceinte et mit un frein conséquent à sa carrière en prenant soin de son enfant, Christina.


    Enfance

    Petite Christina deviendra grande mais pour l'heure elle est une fillette ballottée entre quelques nourrices hors de prix et les disputes incessantes de ses deux parents qui visiblement ne s'entendaient ni sur leur travail ni sur leur amour. Ce n'était même pas pour elle qu'ils se jetaient des insultes à la tête, voyons. Grandissant dans cette atmosphère pesante, son comportement austère s'en fit ressentir et elle multiplia les nounous avant qu'on s'accorde à dire qu'elle était en âge d'aller passer de joyeuses années en perspective dans un internat coûteux et éloigné dans les profondeur de l'état de Washington.

    Adolescence

    Christina découvrit les joies du pensionnat et oublia aussitôt les manières solitaires pour adopter un caractère bien plus exubérant propre à une adolescente rebelle et bourrée d'hormones. Premières bières, premiers garçons, premières bêtises mais certaines pas dernières. Ainsi, la vie de folie douce amène la jeune fille à supporter de retourner dans une maison emplie d'amertume durant chaque vacances, tradition oblige, pour jouer la grande farce de la famille unie et aimante devant une assemblée de vieux imbéciles coincés et maniérés tous rattachés à un sens des convenances et un savoir-vivre digne du XIXe siècle. Imaginez donc la teneur des conversations...C'est à cette époque que Christina hérite d'un frère qui deviendra le petit animal docile qui remplira de fierté son père.

    Age Adulte

    Un petit-copain qui plaît à papa et maman, Un futur-job dans la justice, bref la promesse d'une vie relativement bonne, chose qui n'est pas du luxe en ces temps de climats politiques et diplomatiques troublés, sans oublier les pandémies qui se succèdent et dont la population ne comprend et ne voit que le quart. Christina laisse passer les jours, emplie de paresse à l'idée d'affronter ce réveillon 2012 alors que le monde lutte contre les problèmes d'un virus dont la jeune femme ne s'inquiète nullement ; sa mère, fraîchement embauchée à Inius Corp, n'est pas de cet avis et sa fille apprendra à ses dépens à quel point parfois les mères généticiennes ont raison...
    Les rapports de police n'expliqueront jamais comme Jared, sont fiancé, contractera la maladie. Tous comme ils n'expliqueront jamais comment, après être mort, il massacra son frère, sa mère, son père et toute sa famille dans une boucherie sans nom avant que Christina lui plante un morceau de chaise dans la tête. Tout juste si ils expliqueront quoi que ce soit avant de faire l'impasse sur l'affaire pour éviter d'agiter des médias qui crient déjà à la fin du monde. Mais peut-être que cette fois, sont-ils dans le vrai.


    Aujourd'hui

    Chris à plaquée les études de justice maintenant. Ce n'est pas la justice qui la sauvera d'un monde en perdition. D'ailleurs la justice n'existe plus. Il n'y à que son amertume, sa peine et son envie sauvage de survivre. Survivre pourquoi ? La mort serait plus facile, moins longue et plus reposante, certes. Mais vivre, c'est tout ce qui lui reste. Et elle à horreur d'être démunie.

  • Psychologie du personnage : Penchons-nous donc sur une question très difficile. Qui est Christina Hanson ? Une jeune femme d'un peu plus d'une vingtaine d'année, une solitaire qui parcours ce qui reste du monde en tentant de survivre. Mais, qu'est-elle ? Une personne difficile est sérieusement dérangée. Chose dont elle ne se cache pas. Au premiers abords, Christina est renfermée, froide et solitaire. Elle parle peu, fait preuve d'un hermétisme total pour toute forme de conseil ou de marque d'affection et se montre dépourvue de loyauté et de sens de la justice. Quand ça lui chante, néanmoins, elle peut se transformer en femme sarcastique et pleine d'ironie qui n'hésitera pas à choquer et à déranger les convenances au risque de passer pour quelqu'un de non-fréquentable, ce qu'elle assume puisqu'elle n'est PAS fréquentable. Deux faces d'une même pièce donc, aussi repoussante l'une que l'autre. Normal, car la jeune femme repousse tout ce qui ressemble de près ou de loin à des liens avec les autres êtres vivants. Marquée au fer rouge par son passée, elle refuse de s'engager dans toute forme de relation, décidée à vivre seule mais sans prendre le risque d'en souffrir d'avantage en s'attachant à quelqu'un ou à quelque chose qui pourrait mourir ou la quitter à tout moment. Néanmoins, si quelqu'un remplissait la tâche improbable de nouer quelque chose avec la jeune femme, elle se révélerait un compagnon fidèle et qui risquerait sa propre vie sans hésiter.
    Mettant de côtés tous ces traits de caractères qui peuvent encore passer pour normaux, Chris possède une partie d'elle-même encore plus sombre et bien moins reluisante. Capable de faire des choses d'une sauvagerie extrême pour survivre, un genre de tendance psychopathe tourmentée qui n'arrange rien à son profil psychologique.

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MessageSujet: Re: Hall of Famers - Les Fiches   Hall of Famers - Les Fiches Icon_minitimeMar 1 Déc - 21:34

Till Flake

Hall of Famers - Les Fiches 24-28

*** Le réveil ***

« Comment j’m’appelle encore… Till… Flake… Oui c’est ça ! Till Flake…»



Qu’Est-ce que je fout ici ? Dans cette minuscule cellule ? Comment j’suis arrivé ici moi ? Mon ventre fais encore mal… J’ai faim… Un horrible faim… J’ai l’impression que mon ventre est écrasé entre deux rocs… Ah… encore cette envie inhumaine, impossible a calmer, j’ai faim…

« Comment tout commença encore… »
Se dit il en portant ces mains a son crâne et le serra pour tenter de se rappeler

J’étais un homme d’affaires, ou quelque chose dans le genre,… Quelque chose dans le genre… J’avais un visage fin dans mes souvenirs, maintenant je dois plus avoir l’air d’un cadavre fraichement déterré, mes tripes a moitiés a l’air, la peau a moitié arrachée, un fil barbelé qui recouvre la moitié de mon visage et les mains recouvertes d’un sang… Un si bon sang…

On était sur la route… Pour je sais plus quoi et je ne sais plus quand… J’était fatigué, on c’est arrêter je crois, c’est la que tout a commencé, je me rappelle parfaitement de ce passage bizarrement, un horrible picotement qui parcourait ma colonne vertébrale et ce liquide chaud qui coulait dans mes veines… Ou c’était moi qui refroidissait, j’sais plus trop, un femme… Ma femme…Semblait inquiète a mon avis… Et la… C’est le trou noir pendant quelques minutes… J’ai repris conscience entrain de dévorer un enfant, un bébé plutôt, Aaah… J’avais une de ces faims, puis j’entendit les cris de mon épouse et deux autres voix féminines différentes… Et la un nouveau trou noir, au moment ou je reprend mes esprit, je n’entend plus rien, plus de cris, plus de pleurs, mais des gargouillis et des gémissement… Le sang avait donné une teinte rougeâtre au sièges et au vitres, des tripes pendouillaient un peu partout…


J’ai porté mes mains a mon front et… J’venais de dévorer des gens importants a mes yeux, mais qui …? Je me suis enfuis en suite, courant je ne sais vers ou et je ne sais pourquoi, une nouvelle faim grandissait en moi… J’ai grimpé une bute… Ne sachant quoi trouver mais je sentais un odeur… Une odeur, comme celle des gens que je venais de manger

Un village, il y avait un village derrière cette petite colline… d’éleveur… Un village d’éleveur, on entendait les animaux beugler depuis leur grange… J’avais encore faim… La porte de la plus grande grange était ouverte, une vache broutait un peu de foin, elle meugla et hurla alors que je commençais a lui mordre le cou, un craquement grave doux a mes oreille retentit, elle poussa un joyeux gargouillis et s’effondra, je lui ouvrit l’estomac a coup d’ongles et de dents avant de me délecter de la peau protégeant le tripes puis, je plongea la tête première dans l’estomac de l’animal en me délectant de ces entrailles en dévorant tout ce que j’avait a la portée de ma bouche…

Je n’avais plus qu’une idée en tête, manger et tuer, aussi une envie de vengeance, pourquoi j’étais devenus ce que je suis ? Pourquoi les autres l’étaient pas ?! Pourquoi moi ?!?!!! POURQUOI !?!!

Un fermier entra dans la grange a cet instant… Il était armé d’un bâton… Une fourche ou quelque chose qui y ressemblait. Je senti l’odeur de l’homme rentrer, je recula sur le coup et me planqua dans le fond de l’abris en tentant de me cacher… L’homme poussa des insultes en me voyant et me menaça avec son… Sa… Son objet, je m’arrêta une nouvelle fois, me replia et me secoua, l’homme recula lui aussi et commença a crier au secours, ce coup ci, pas de trou noir, je l’ai tué pour mon plaisir. Je l’ai mordu au cou, j’ai du couper quelque chose avec mes dents… Car le sang jaillit jusqu’à deux mètres, je lâcha l’homme qui porta ces main sur la blessure et pleura de douleur et de fureur…

Je lui asséna un puissant coup au crâne, sa tête vola et roula sur le sol avant de heurter le seuil de la porte de sa maison… La encore une fois je pouvais asservir ma faim en dévorant le vieillard, sa chair était certes plus vielle mais plus tendre a mon gout, je l’ai dépecé littéralement, profitant de chaque centimètres de chair ! De chaque gramme de viande ! De chaque partie de son corps !! De…

Till vomit en s’entendant penser, il déraillais complètement.

Je suis rentré dans la maison de mon repas et… et… Y’avait une vielle femme en chemise de nuit qui attendait son homme, et moi, je l’ai massacrée comme pas possible… Je ne l’ai pas tuée, je l’ai… massacrée… J’ai.. J’ai… Je l’ai éventrée alors qu’elle était au sol, je l’ai dévorée de de l’intérieur alors qu’elle vivait, je l’entendais crier, je l’entendais pleurer elle aussi de douleur, elle baignait dans son sang… Mon dieu y’avait tellement de sang… Mais j’avais encore faim, elle n’est jamais satisfaite, d’ailleurs, j’avais et j’ai encore faim… J’erra dans le village pendant quelques temps, la police locale quant a elle, avait eu vent de mes faits, puisque plus tard, deux fourgons de… de quelques chose qui commençait par un… S je pense… Oui c’est ça, c’était la S.W… Bon peu importe. Ils m’attrapèrent, ils auraient du m’abattre a la place de tenter de me capturer. J’ai sauté sur le premier policier et commença a le mordre ou je pouvais… Je voulais pas faire ça mais c’était si bon… Je sentis une piqûre a niveau de mon coup et la de nouveau un trou noir…

Je me réveilla plus tard dans un camion, dans une cage, sur les routes apparemment… Je regarda tout autour de moi, d’immenses chutes d’eau grondaient au loin… La faim continuait de me tenailler, je secoua vivement ma cage avant de ressentir une piqure et me suis rendormis pour me réveiller dans une immense salle, un horrible tangage me réveilla, je devais être sur de l’eau… Dans un… Comment disais t’on avant ?… Bateau ! Oui c’est ça un bateau… Le voyage dura longtemps, très longtemps… Une proie arriva et me refit une piqûre et une fois de plus… le trou noir…

Je me suis relevé dans un bâtiment … J’entendait parler des hommes, je les reconnaissait a l’odeur, il parlaient entre eux de… New York… J’ai déjà entendu ces mots une fois… Oui je les ais déjà entendus une fois mais quand ?

Je n’ais pas le temps de me poser la question que je fut jeté dans une cellule… Avec des appareils qui m’observaient constamment…. Après avoir tenté de défoncer ces murs j’ai commencé a avoir mal, pas comme les autres fois… Une douleur qui tord les boyaux, une douleur a se fracasser la tête contre le mur…

*** L’évasion ***

« Pourquoi il m’enferment ? Pourquoi ?! Je veux sortir !! JE VEUX SORTIR !!! Et j’ai faim, encore cette envie de nourriture… Et cette douleur…»

Pensa Till avant de tomber sur le sol, convulsant comme un marteau piqueur et se tordant dans tout le sens avec d’immondes bruits, son corps commença a changer, des frissons indéfinissables parcourent son corps qui, a chaque secondes, devenaient de plus en plus fort… Les frissons se transformèrent en chocs électriques. Des espèces de bosses mouvantes ressemblant a des vers ce projettent au bout des bras, qui doublèrent de volume… Non qui triplèrent de volume ! La couleur grises de la peau de ces bras devint plus sombres avec des reflets noirs a certains endroit puis, Till arrêta de bouger…

« Tu crois qu’il est mort Henri ? »

« Attend… Thomas sérieusement… t’a vu la réaction qu’il vient de faire ?! Comment veux tu qu‘il vive encore ? En tout cas il a muté… Mais pas de bol l‘est mort»

Disaient les scientifiques qui observaient la scène depuis leur poste d’observation.

« Allons voir alors que veux tu ? »

« Si tu veux, de toute façon on risque rien… N’est-ce pas ? »

« Tu viens de dire qu’il est mort… Abrutis ! »

Le scientifique appelé Henri grimaça a la remarque de son collègue, qui répondit en lui faisant une bise de la main et sorti en direction de la cellule d’isolation de Till, il s’arrêta devant, ayant comme un mauvais pressentiment.

« T’es sur hein ? »

« Abrège et ouvre cette foutue cage ! »

Thomas soupira et ouvrit la cage, il entra en silence et fit une face de dégout, c’était la première fois qu’il voyait un infecté dans un tel état… enfin c’était la première fois qu’il en voyait un comme ça, un qui avait subis des mutations…

« Un sujet d’expérience parfait ! »

« Oui vraiment, c’est le boss qui va être content ça tu peut le croire »

Henri ria aux éclats alors que Thomas, lui souriait du coin des lèvres, Till ouvra les yeux et huma l’air ambiant, il sentait l’odeur des humains… Il appuya ces mains sur le sol et se releva d’un coup sec et grogna aux deux scientifiques qui se figèrent sur place, ne sachant pas quoi faire…

« Merde… ! AL*…. »

Henri n’a pas eu le temps de finir sa phrase que Till lui avait déjà enfoncé son poing dans sa cage thoracique qui craqua gravement sous le coup de l’infecté. L’homme cracha du sang brun/rouge, les poumons devaient être totalement écrasé, broyé était le mot le mieux adapté. La peau du visage du scientifique lui fut arrachée par un puissant coup de dent… L’autre restait planté la, ne sachant que faire, tétanisé de peur et tremblotant, Till s’approcha d’un pas lourd et menaçant… Il planta ces dents dans le cou du chercheur qui poussa un hurlement de douleurs, il arracha ce qui resta de sa trachée d’un coup sec, le sang jaillit de sa trachée artère et colora le plafond d’une magnifique teinte rougeâtre… Magnifique…

Till sauta en dehors de la cellule tel une furie, animé par une fureur animale, sauvage et d’une fureur qui n’avait que pour d’égal sa soif de sang, il se jeta a corps perdu dans le bâtiment, dévastant tout ce qui se trouvait sur son passage, même les fils de barbelés qui gardaient les zombis plus… « Communs » furent arrachés par l’immense poids de l’infecté libérant ainsi d’autre de ces semblables, ces frères…

Ils le suivaient, sans doute l’instinct de meute qui resurgissait, des scientifiques isolés avaient remarqué que les grands regroupements de zombis se comportaient comme des troupeaux, avec un dominant, ce qui semble être le cas pour Till. Ces… frères, s’arrêtaient pour dépecer joyeusement tout malheureux passant… qui se relevaient dans la minute pour se joindre a ce funèbre cortège, les deux scientifiques tués quelques minutes plus tôt se relevèrent eux aussi, l’un avec la moitié du crâne arrachée et l’autre sans peau sur son visage… Till Commença a courir de plus en plus vite, défonçant des portes au passage, sans s’arrêter, il détruit tout ce qui lui barrait la route… Et finalement, après de nombreux murs défoncés, il arriva a l’air libre… Il grogna, et poussa un hurlement digne des plus puissants fauves sur terre…


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MessageSujet: Re: Hall of Famers - Les Fiches   Hall of Famers - Les Fiches Icon_minitimeLun 4 Jan - 18:49

Patrick Bullworth

Hall of Famers - Les Fiches 58-50

Histoire avant l'apocalypse :

Liverpool lors d'un bel après-midi. Une jeune femme d'une trentaine d'années se trouvait au volant de sa petite voiture qu'elle possède depuis la sortie de ses études. Elle portait un tailleur gris très sérieux tout juste rehaussé par un chemisier couleur bleu ciel histoire de mettre un peu de couleur. Elle avait attaché ses longs cheveux noirs et portait des lunettes rectangulaires à monture noire donnant un air mode mais sérieux. Elle se dirigeait vers l'asile Saint-Percy de Liverpool afin de rencontrer un patient. Grâce à son GPS, elle parvint à trouver relativement facilement l'endroit et se dirigeait vers le parking réservé aux visiteurs. Elle sortait de sa voiture en prenant soin d'emporter avec elle son large sac de travail contenant dossiers, matériels d'écriture et autres babioles. Elle fut impressionnée par l'architecture très ancienne de la bâtisse. Une grande double porte d'entrée en bois massif encadrée par des montants en pierres grises très anciennes. Quelques meurtrières, témoins du passé plus militaire des lieux, étaient encore présentes de-ci de-là. Les fenêtres par contre étaient bloquées par de lourds barreaux en fer forgés démontrant l'aspect pratique de ce matériau dans la lutte pour l'isolement des personnes estimées instables.

Elle voulait faire ses preuves auprès de ses supérieurs afin d'avoir cette satanée promotion qu'elle espérait tant. Elle en avait besoin car elle désirait s'installer avec son fiancé dans une belle maison et installer la chambre d'un futur bébé, lui aussi espéré. C'est pourquoi elle voulait montrer pour ce cas que c'était elle qui menait la danse, elle n'allait pas se faire marcher sur les pieds. En prenant une grande inspiration, elle poussait la porte d'entrée et marchait d'un pas décidé vers l'accueil des visiteurs où se trouvaient trois infirmières en train de discuter. Sans même dire bonjour, d'un air froid et autoritaire, elle se présentait comme étant assistante sociale et qu'elle exigeait de voir le docteur Illievich immédiatement.

Une des infirmières la mena directement au bureau de ce fameux Docteur Illievich, responsable de l'aile nord qui regroupe les individus les plus instables. Sans hésitation, elle frappait à la porte sans même remercier l'infirmière qui repartit sans demander ses restes. Une seconde d'attente était déjà de trop et elle entrait sans même patienter le temps que le Docteur ne l'invite. Elle tombait nez à nez avec un homme assez grand portant l'habituelle blouse blanche tombant jusqu'à mi-mollet. En entendant le bruit de la porte, le Docteur se retournait lentement pour faire face à son invitée autoritaire. Il était assez âgé, la soixantaine, et sa calvitie faisait faire à ses cheveux restants une sorte de couronne grise. Il était en train de consulter un dossier brunâtre au moment de l'intrusion tumultueuse et, sachant pertinemment qu'il ne pourrait continuer de travailler normalement tant qu'elle serait là, le refermait pour le poser sur le haut d'un casier métallique. Lentement, doucement, il s'installait sur sa chaise de bureau en cuir en prenant soin de ne pas faire de faux pli avec sa blouse.

"Que puis-je pour vous madame .... ?"

Il venait de prendre une position assez familière pour lui, il s'appuyait légèrement sur ses coudes, le buste en avant, et imbriquait ses mains l'une dans l'autre. Ses lunettes de lecture étaient posées sur le bout de son nez et il regardait l'inconnue en penchant la tête en avant. Madame Chase semblait gênée par quelque chose chez cet homme, sans doute son visage. Elle avait l'impression qu'il lui souriait de manière amusée mais ses expressions faciales étaient totalement neutres, il dégageait de cet homme une aura inquiétante probablement due au fait de côtoyer des tueurs et des violeurs à longueur de journée. Elle reprit rapidement ses esprits et s'installait sur la chaise face au bureau du docteur.

"Madame Chase, je suis assistante sociale d'un centre de réhabilitation des détenus et j'ai reçu une demande concernant un certain Patrick Bullworth, dont vous êtes le psychanalyste. Je dois aller le voir en tête à tête pour que l'on puisse discuter de sa réinsertion sociale."

"Je ne sais pas qui vous a demandé de le voir mais je ne vous laisserai pas y aller."

"Docteur Illievich, je suis mandatée par le ministère des affaires sociales et je vous prie ..."

"Du calme Miss Chase, je sais que vous avez l'autorisation et l'autorité nécessaire mais vous ne verrez pas ce patient car il en va de votre sécurité."

D'un coup, l'assistante sociale se tut et pâlit brusquement. Elle semblait légèrement choquée par ce qu'elle venait d'entendre. Ravalant quelque peu sa fierté, elle prit alors un autre ton par rapport au psychanalyste qui lui n'avait pas bougé d'un millimètre et arborait toujours cette expression singulière.

"Ma sécurité ?"

"Oui, cet homme est loin d'être un candidat apte pour une réinsertion dans la vie de tous les jours. Son état mental est déplorable en plus d'être dangereux pour son entourage direct."

"Vous voulez dire qu'il pourrait attaquer les gens ? Mais pourquoi ?"

"Oui, il semblerait que ce pauvre homme ait fait une sorte de projection entre la souffrance et les armes à feu, il les voit comme étant un icône, une incarnation physique de la douleur. Et le fait de pouvoir les utiliser comme des outils et prodiguer lui-même la douleur lui donne l'impression d'en être le maître, de ne plus la ressentir."

Le docteur Illievich reprit une pose sérieuse en fronçant les sourcils, signe d'une intense réflexion afin de rendre son discours plus abordable. Il s'appuyait quelques instants sur le grand fauteuil de cuir confortable dans un petit mouvement de balancier. Il posait son index au travers de sa bouche et fixait un point au loin avant de finalement reprendre avec des explications plus simplifiées. L'assistante sociale restait pendue aux lèvres du psychanalyste.

"On peut dire qu'il veut se protéger de la souffrance, il ne veut plus souffrir. Donc, pour se protéger, il veut prendre le contrôle de cette souffrance en utilisant des pistolets et autres comme de simples outils et non pas des icônes de douleur. Le seul moyen qu'il a trouvé pour montrer que c'est lui qui commande, c'est de diriger la souffrance vers les gens que LUI choisi ... Il fait souffrir les autres pour se mettre à l'abri de la souffrance."

"Mais ... pourquoi les armes à feu ?"

"Ha, ça, c'est autre chose ... mais tenez."

Il se redressait pour se lever et se dirigeait vers l'un des casiers métalliques qui bordaient le mur pour se saisir d'un classeur brun. Il revenait auprès de madame Chase et le lui tendit.

"Voici une partie de son dossier. Je sais que d'un point de vue déontologique, je suis tenu au secret professionnel, mais dans le cas présent c'est nécessaire afin de pouvoir aider ce malheureux au mieux. Lisez ceci et vous aurez toutes vos réponses."

Un peu surprise par le geste du docteur, Miss Chase prit le dossier avec la bouche entre ouverte. Elle le rangeait vite dans son large sac de travail de peur qu'il ne le reprenne après avoir changé d'avis et se levait. Tout en accompagnant sa sortie de remerciements bégayés péniblement, elle ouvrit la porte du cabinet et repartit vers sa voiture. Une fois à l'intérieur de celle-ci, elle jetait le dossier sur le siège passager et poussait un long soupir de soulagement. Elle ne se mit pas à conduire tout de suite, encore un peu troublée par ce que le docteur avait laissé entendre sur le patient.

Une fois rentrée chez elle, elle s'installait dans son bureau et posait le fameux classeur brun devant elle. Elle hésitait à l'ouvrir, elle ne savait pas quelles horreurs se terraient à l'intérieur, mais sa curiosité fut la plus forte. Elle vit une sorte d'inventaire des documents concernant Patrick Bullworth. Tout d'abord, un examen médical complet, obligatoire dans les asiles et fait tout les ans. Aussi une série de compte-rendu d'entretiens effectués par le Docteur Illievich et quelques notes personnelles ainsi que des informations sur lui. Elle se mit à feuilleter le dossier.

Apparence Physique

Citation :
Retranscription de l'examen médical annuel du patient N° 429, Patrick Bullworth, date 19 Décembre 2001
Docteur Rosenberg

"Le patient se nomme Patrick Bullworth. Nous l'avons sédaté pour pouvoir faire cet examen suite à l'incident d'il y a trois ans. Il est aussi entravé sur la table car il semblerait qu'il ait acquis une certaine immunité face aux médicaments sensés le mettre dans le gaz. 'Fin soit, c'est parti. D'abord, le blabla habituel et obligatoire .... foutues procédures... Le patient est un homme de race blanche, de type caucasien. Il mesure 1 mètre 76 pour un poids total de 68 kilogrammes. Il est âgé de 45 ans et ne souffre d'aucune démence de type Alzheimer ni de troubles héréditaires tels que Parkinson ou Chorée de Huntington. Il a la peau assez pâlotte mais c'est assez normal car il est enfermé toute la journée. Le manque d'activité de plein air semble aussi avoir un impact assez important sur sa musculature. Si l'on compare son Indice de Masse Corporelle actuel avec celui d'il y a 5 ans, il y a une perte de muscle de 19% ... c'est horrible quand même de s'avachir comme ça ... ils pourraient les laisser sortir prendre l'air quand même non ?! Même les chiens peuvent et pas eux, c'est cruel ... Mais je suis pas là pour ça. Donc, je disais, musculature moins présente mais peu de graisse, il est encore en bonne condition physique on va dire.

Alors, description physique de l'individu en vue d'une reconnaissance faciale. D'abord, il semble très calme et détendu aux premiers abords. C'est pas seulement à cause des sédatifs, il est toujours comme ça. Il aurait presque l'air gentil. De nombreuses rides de réflexion au niveau du front et entre les sourcils, de même qu'il a pas mal de rides aux coins des yeux et autour de la bouche. Après tout, normal pour un gars de son âge. Son implantation capillaire est assez pauvre, ses cheveux prennent naissance assez loin sur le crâne et la calvitie commence à le rattraper si l'on en croit l'absence d'abondance de ses cheveux. Alors, ses yeux sont ... bleus clairs. Si j'en crois son rapport ophtalmologique que l'on m'a fourni ce matin, il aurait 10 à chaque oeil. Ensuite, la dentition est bien entretenue. J'adjoins au dossier une copie de la radio de ses dents pour une reconnaissance dentaire au cas où. Niveau signe distinctif, rien de très intéressant. Une tâche de naissance sur le mollet droit en forme de L tordu. Il y a juste cette grande cicatrice qui part du foie, à hauteur de la vertèbre lombaire L3 et remonte un peu en dessous du plexus solaire et causée par un couteau et non pas un scalpel comme on le pensait. A ce propos, nos recherches pour trouver le praticien qui a effectué l'opération et la suture sont toujours sans succès ... Ca me fait chier les gens qui se prétendent médecin et qui sont pas foutus de tenir des rapports médicaux à jour !

Sinon, à part ça, rien de très nouveau par rapport à l'année passée. Aucune maladie chronique ne s'est déclarée, aucune trace non plus de son dossier médical passé ... bordel ... et pas de maladie à notifier pour l'année écoulée. Fin de l'examen à 11h34."

Psychologie du personnage

Citation :
Analyse du patient N°429, entretien 28, date 09 Octobre 1987
Docteur Illievich


"Le patient semble s'être stabilisé depuis quelques temps, à croire que nous avons trouvé un bon dosage pour la médication. Le dialogue s'installe petit à petit et je parviens enfin à cerner un peu plus son caractère. Lors de nos premiers entretiens, il ne cessait de parler de souffrance, de douleur et de choses qui lui veulent du mal. Il était fortement désorienté et j'avais l'impression qu'il n'entendait même pas ce que je lui disais, à croire qu'il était obsédé par autre chose à un point tel que le monde extérieur n'existait plus. Mais maintenant, nous avons fait un grand pas en avant malgré mes appréhensions initiales. Il aura fallu l'abrutir totalement à grands coups de médicaments et de doses titanesques mais c'était nécessaire pour le calmer une bonne fois et partir sur des bases correctes.

Aujourd'hui, je suis parvenu à avoir la première discussion sensée avec Patrick et j'ai été glacé d'effroi. D'abord, je pensais qu'il allait très bien, son allure jouant en sa faveur. Et il avait cette voix si douce, calme, posée. Ses mots étaient réfléchis et bien utilisés, comme de la poésie. Il a un véritable don pour s'attirer la sympathie et la confiance des autres si j'en crois cette particularité. Nous avons discuté de la pluie et du beau temps, du fait qu'il n'aimait guère le plat du jeudi midi, qu'il aimerait pouvoir lire son Liverpool News le dimanche comme il avait l'habitude de le faire. Une personne avec des désirs et des goûts, une personne normale somme toute. Mais lorsque j'ai commencé à parler de son passé familial pour savoir si il y avait quelqu'un à contacter, il s'est mis à trembler, uniquement sa main droite et son visage s'est refermé d'un coup. Probablement un sujet délicat. Par après, il n'a plus semblé si gentil et doux, que du contraire, il émanait de lui un sentiment de danger, il était devenu inquiétant. Ce regard ... heureusement qu'il y avait une vitre blindée entre lui et moi à ce moment car je pense qu'il m'aurait sauté à la gorge sans hésiter. Une minute plus tard, il retombait dans un mutisme total, je n'arriverais plus à rien aujourd'hui."

Compte-rendu de l'entretien : Patrick est une personne douce et attentionnée. Il est poli et bien éduqué, choses grâce auxquelles il peut attirer l'attention et la sympathie de quiconque. Il semble profondément bon et intelligent, mais il dispose d'un certain nombre de cordes qui, une fois pincées, le transforme totalement et ça le rend inquiétant, il se terre dans une sorte de silence et Dieu seul sait ce qui se passe dans sa tête à ce moment-là.

Citation :
Analyse du patient N°429, entretien 29, date 14 Octobre 1987
Docteur Illievich


"Nous avons repris là où nous nous étions arrêtés la dernière fois. J'ai pris soin de ne pas revenir sur le sujet conflictuel qui avait causé le mutisme immédiat. Nous avons simplement repris des discussions sur des choses et d'autres et il était toujours aussi agréable ce qui me confortait dans mes premières impressions. C'est après une demi-heure de discussion futile qu'il semblait s'éveiller en lui ... quelque chose. Il se redressait pour me fixer droit dans les yeux, choses qu'il n'avait fait qu'assez rarement jusqu'ici, et il se mit à me parler de sa famille. Au début, j'étais assez content qu'il aborde de son propre chef le sujet car il avait l'air d'être torturé à ce sujet. Il se mit à m'expliquer un réveillon de Noël avec un frère, dont il n'a jamais dit le nom ou prénom, et son neveu, Timmy. Il ne put me dire en quelle année cela s'était passé, mais c'était semble-t-il récent. Il m'expliquait avec une sorte de ferveur le déroulement de la soirée et je me suis même surpris à sourire. Il me dit même qu'il avouait à son frère être tombé amoureux récemment et il l'avait invité au repas. Mais la fin de la soirée qu'il m'expliquait tournait au cauchemar.

Il a expliqué, de manière confuse, qu'il avait pris en main sa nouvelle amie dont il était fou amoureux et qu'il l'avait collée sur le front de son frère. Son amie devait sans doute être une arme à feu qu'il avait personnifié, probablement une arme dont il faisait la collection. Il me dit ensuite qu'il donnait des coups de crosse, encore et encore, jusqu'à ce qu'il ait mal au bras. Il réduisait en charpie son frère sous les yeux de son propre fils Timmy qui était pétrifié par la peur. Il me racontait ensuite ce qu'il a commencé à faire au fils mais ... je ne pouvais plus le supporter, je suis sorti de la pièce dans la seconde et j'ai été vomir. Je termine ce compte-rendu puis je retourne chez moi, je n'en peux plus."

Compte-rendu de l'entretien : Définitivement, très bon fond mais l'histoire qu'il m'a raconté faisait froid dans le dos. C'est probablement ce soir-là que ses troubles psychologiques se sont déclarés de manière physique mais la cause m'est toujours inconnue. Il a un amour immodéré pour les armes à feu on dirait, une en particulier en fait, celle dont il est tombé amoureux. Lorsqu'il passe de "l'autre côté" de la raison, il tue toutes personnes présentes de manière horrible et frénétique. C'est un monstre de cruauté et de rage.

Citation :
Analyse du patient N°429, entretien 67, date 18 Février 1998
Docteur Illievich


"... C'est ... Quelle horreur. Aujourd'hui, je voulais rencontrer à nouveau Patrick afin d'avoir une discussion anodine pour tenter d'identifier les causes de son basculement. J'avais demandé à l'un des gardiens de l'amener dans la salle d'entretien sécurisée comme d'habitude. Tout était normal mais ... ... ... pardon. Tout était normal mais quand je suis arrivé dans la salle, au lieu de trouver Patrick avec une camisole et assis derrière la vitre blindée, je l'ai retrouvé penché sur le corps inanimé du gardien. Il y avait du sang, partout, tant de sang. Patrick se contentait de le regarder, d'un air interrogatif puis il tournait la tête vers moi et il a commencé à répéter plusieurs fois "ma chérie". Une bonne dizaine de fois il dit cette phrase. Puis en regardant à nouveau le gardien, il continuait en disant "je ne peux pas le tuer sans ma chérie sinon ça ne marchera pas, j'aurais encore mal ... mal, mal mal" et il allait finalement se terrer dans un coin de la pièce. Les gardiens purent alors rejoindre leur collègue et l'amener à l'hôpital le plus proche tandis que Patrick se contentait de rester là, silencieux.

Après quelques heures d'opération, nous avons appris que le gardien était encore vivant ... mais à quel prix. Patrick lui aurait arraché la langue avec les dents, puis le nez, une partie de sa joue droite, arraché les oreilles puis aurait tenté de l'éventrer à mains nues, juste avec ses ongles ... et il y était presque arrivé si il n'avait pas cette obsession pour cette ... chérie dont il parlait. Il disait ne pas vouloir, pouvoir tuer sans son arme fétiche sinon il allait continuer à souffrir. Je ne comprends pas. Je vais devoir consulter des collègues à ce propos pour voir si ils ont eu un cas similaire. Mais de toute façon, ça attendra, je dois rendre visite au gardien. Il est vivant, certes, mais dans quel état ... pauvre homme."

Compte-rendu de l'entretien : / / / /

Citation :
Notes personnelles du Docteur Illievich

Après de nombreuses recherches, on a finalement retrouvé qui était ce Patrick Bullworth. C'était une personne diplômée d'une université de marketing et qui avait obtenu par la suite une place dans une entreprise de grande distribution. Il avait un frère, Thomas, et une épouse Martha. Pas d'enfants connus. Un rapport de police m'a été faxé et concerne mon patient. Il est dit qu'il a été, lui et sa femme, victime d'une agression à main armée. D'après les quelques témoignages, une bande de jeunes voyous armés de pistolets.

D'après la déposition du patient, ils l'aurait forcé à les regarder ravager son épouse chacun à leur tour alors qu'il devait garder un pistolet enfoncé dans la bouche. D'après l'inspecteur en charge du dossier à l'époque, cela se serait produit dans un quartier pauvre de la périphérie, dans une ruelle isolée de tout. Pour finir, c'est une intervention tardive d'une patrouille de police qui sauvait la vie de Patrick, mais celle de sa femme. En effet, elle succombait de ses blessures dans l'ambulance l'emmenant à l'hôpital. 9 tirs à bout portant.

Il semblerait que ce soit cet instant qui l'ait fait basculer dans une sorte de démence latente. Il n'était déjà plus maître de ces actes. Une thérapie et un soutien aux victimes avaient été mis en place mais sans résultats significatifs. Il se contentait juste de suivre ce qu'on lui disait et survivait après cette horrible expérience d'après les propos de son frère.

Peu de temps après, il est dit qu'il quittait son travail et se repliait sur lui-même, ce qui est assez compréhensible. Le processus de deuil est difficile dans ce genre de cas. Mais personne ne savait ce qu'il faisait de ses journées, même pas son frère qui passait assez souvent le voir et avec qui il était proche.

D'après les rapports de police, et si j'en crois la date, il a été arrêté à 31 ans (soit 4 ans plus tard) après avoir perpétré un double meurtre sur les personnes de son frère et son neveu. Il a été conduit immédiatement au commissariat central de Liverpool en vue d'être interrogé. Il était armé à l'arrivée de la police et aurait ouvert le feu, blessant l'un d'eux. Après analyse, l'arme qu'il aurait utilisée dans le double meurtre aurait servi aussi dans une série de tueries non élucidées dans la région. Croulant sous les accusations et rendu fou par son expérience passée, il a été condamné à suivre un traitement à l'asile de Saint-Percy, sous ma responsabilité. La suite se trouve dans mes rapports ultérieurs.

En refermant le dossier d'un geste brusque et sec, elle ne put retenir une larme qui se mit à couler le long de sa joue et vint mourir à la commissure de ses lèvres. Son menton tremblait et elle avait la gorge nouée par l'émotion. Ce qu'elle venait de lire l'avait profondément troublée, estomaquée.

"Qu'il y pourrisse !"

Cette nuit là, Miss Martha Chase ne put fermer l'oeil de la nuit.

Histoire après l'apocalypse :

Calme et volupté, voilà ce qu'était devenu l'asile Saint-Percy suite aux incidents. D'abord, avec les épidémies et autres maladies, il y eu une vague de panique qui fit trembler toute l'Angleterre à un point tel que le gouvernement ne pouvait tenir ses propres institutions et cela se ressentait partout. Forces de l'ordre, armée, services publiques, distribution en gaz et électricité, téléphonie. Les gens voulaient survivre et laissèrent donc tomber job et parfois famille pour avoir une chance. Le pays était malade et s'écroulait de l'intérieur, la livre perdait du terrain et bientôt, l'Angleterre se retrouverait dans le chaos total. Cette démence atteignit ironiquement les asiles. Les gardiens n'avaient plus l'envie de passer leurs possibles derniers instants sain auprès de fous dangereux près à les trucider, tout comme les infirmières et les docteurs. Seule une poignée de personnes continuèrent de tenir l'endroit dans un bon état relatif. Les docteurs Illievich et Rosenberg, aidés par le soutien de quelques infirmiers et gardiens, venaient encore à l'asile mais un jour sur trois.

Au lieu de les garder enfermer en permanence dans une cellule capitonnée, ils ont relâchés les personnes internées dans les couloirs des blocs. Ils étaient livrés à eux-mêmes, les meurtres étaient courants et la loi du plus fort était de vigueur, mais c'était mieux que de les laisser pourrir seul dans leur coin. Le seul moyen de les nourrir était d'ouvrir la porte principale de l'aile, balancer la nourriture rationnée et souvent en insuffisance et les laisser se débrouiller entre eux. Cela donnait naissance à de nombreuses disputes et une forme agressive de cannibalisme naquit entre les murs de l'asile, mais personne ne pensait à s'évader. Ils avaient un toit sur la tête, de la nourriture fraîche et vivace, et surtout la liberté de torturer, violer et tuer (parfois pas dans cet ordre) qui ils voulaient. C'était une sorte de paradis sur terre. C'était la seule solution que le Docteur Illievich avait trouvé pour se donner bonne conscience. Les laisser mourir mais de manière brutale en créant des conflits entre eux. Le plan n'était pas si mal en soi, seulement Patrick lui ne désirait pas vivre de cette manière. Sa seule envie, son seul désir, était de retrouver cette arme chérie. Il avait beau être fou, il était loin d'être bête. Il se souvenait d'avoir été arrêté puis emmené au poste de police central de Liverpool, son arme serait sans doute là-bas.

Profitant d'une des visites du groupe de bienfaiteurs, il sautait sur les gardiens pour les mordre jusqu'aux sangs et les défigurer afin de se frayer un chemin sanglant vers la liberté totale. Même si il les avait laissé en vie, les autres détenus les molestèrent et dévorèrent peu de temps après, la faim les ayant transformé en véritables monstres cannibales ... ou alors était-ce du à autre chose ? Dans tout les cas, Patrick, seul, se mit à la recherche du commissariat de Liverpool et de son arme tant désirée.
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